Brevet or not brevet ? Quand le résultat
risque d’être le même
La question du brevet sur le
futur vaccin anti-covid fait débat : les grands groupes pharmaceutiques
prétendent qu’il est impérieux de breveter... Mais certains dirigeants, dont
Macron et Merkel, voudraient que le vaccin soit « un bien commun du 21ème
siècle », des paroles démagogiques car ils savent que les grands
laboratoires n’agiront que selon leurs seuls intérêts privés.
Dans
les années cinquante, Salk, inventeur d’un des vaccins contre la polio, n’avait
pas posé de brevet, déclarant « pourrait-on breveter le Soleil ? ».
Le médecin suisse Didier Pittet fit de même dans les années 1990, avec la
fameuse solution hydro-alcoolique. Mais ces exemples prouvent seulement que
l'absence de brevet n'empêche pas le profit. Des groupes du cosmétique et de
l’hygiène s'enrichissent avec le gel hydro-alcoolique tout comme Sanofi, qui
fabrique le vaccin contre la polio. Alors breveter ou pas, ce n’est pas la
question : pour que toute l’humanité puisse maîtriser les avancées
scientifiques et technologiques, il faudra avant tout exproprier les grands
groupes, et les placer sous le contrôle collectif des travailleurs.
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