jeudi 7 mai 2020

Argenteuil, quand Georges Mothron se fait mousser


Le 18 certes, mais rien n’est réglé

Georges Mothron vient de donner son accord pour rouvrir les écoles maternelles et élémentaires de la Ville le lundi 18 mai. Son côté gauche lui disait que cela est bien prématuré, quand son côté droit lui indiquait avec détermination que cela serait bien pour lui de faire un geste à l’égard de Macron qui veut que le processus de reprise s’engage réellement et qui mobilise du haut en bas l’appareil d’État pour militer pour cela. Alors en donnant une date, même reculée d’une semaine par rapport au 11, il donne tout de même satisfaction à Macron, en coupant la poire en deux, en lui donnant la plus grosse part, alors que sur le fond rien n’est réglé, et que tous les acteurs de l’École demeurent très inquiets.



M comme Georges, M comme Mousse


Certes, la catastrophe de l’impéritie gouvernementale n’est pas à mettre sur le dos du maire d’Argenteuil. Bien sûr, il n’a pas dénoncé la situation des hôpitaux lorsque les gouvernements successifs ont attaqué frontalement le système hospitalier…
         Mais localement, face à la situation vécue par les habitants, l’action municipale a été celle du « service minimum ». Et la réalisation et la distribution des masques par la Ville prévue à partir d’aujourd’hui en est une illustration.
         Il y a un plan sur lequel la municipalité sans gros effort pouvait faire bien plus, celui de l’information des habitants, en particulier de ceux qui n’utilisent pas internet, qui ont subir la crise dans l’isolement. Et ce que nous allons dire répète seulement ce que nous avons déjà reproché à la municipalité.
         Les masques. UN masque va donc arriver. Il va arriver un peu après la bataille alors que la grande distribution vient de sortir les siens à millions. Mais passons, nous dirons que cela partait d’une bonne intention…
         Mais pour ce masque, une seconde « lettre du maire » et un plan distribués partout, donnant la preuve qu’il était possible d’imprimer un 4 pages de la pandémie, distribué chaque semaine, et s’adressant en particulier aux anciens, avec quelques informations locales, mais aussi des informations sanitaires, ludiques, évoquant les possibilités offertes durant le confinement par la télévision, rassurant, encourageant…
         Oui, ce que l’on peut reprocher à toute cette affaire de ce masque municipal, c’est de n’avoir visé qu’à faire de la mousse, de la mousse, et encore de la mousse.
         Cela sert peut-être à la veille d’élections, prochaines, ou sans doute plus lointaines. Oui à la manière d’un ancien candidat qui disait : « Une main serrée= une voix ». Ce coup-là, est-ce « un masque une voix » ?
         Vraiment de la mousse. Il paraît même qu’il a fait venir la télévision, des fois que son humanité serait passée inaperçue. DM

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