Le 18 certes, mais rien n’est réglé
Georges Mothron vient de donner
son accord pour rouvrir les écoles maternelles et élémentaires de la Ville le
lundi 18 mai. Son côté gauche lui disait que cela est bien prématuré, quand son
côté droit lui indiquait avec détermination que cela serait bien pour lui de
faire un geste à l’égard de Macron qui veut que le processus de reprise
s’engage réellement et qui mobilise du haut en bas l’appareil d’État pour
militer pour cela. Alors en donnant une date, même reculée d’une semaine par
rapport au 11, il donne tout de même satisfaction à Macron, en coupant la poire
en deux, en lui donnant la plus grosse part, alors que sur le fond rien n’est
réglé, et que tous les acteurs de l’École demeurent très inquiets.
M comme Georges, M comme Mousse
Certes, la catastrophe de l’impéritie
gouvernementale n’est pas à mettre sur le dos du maire d’Argenteuil. Bien sûr,
il n’a pas dénoncé la situation des hôpitaux lorsque les gouvernements
successifs ont attaqué frontalement le système hospitalier…
Mais
localement, face à la situation vécue par les habitants, l’action municipale a
été celle du « service minimum ». Et la réalisation et la
distribution des masques par la Ville prévue à partir d’aujourd’hui en est une
illustration.
Il
y a un plan sur lequel la municipalité sans gros effort pouvait faire bien
plus, celui de l’information des habitants, en particulier de ceux qui
n’utilisent pas internet, qui ont subir la crise dans l’isolement. Et ce que
nous allons dire répète seulement ce que nous avons déjà reproché à la
municipalité.
Les
masques. UN masque va donc arriver. Il va arriver un peu après la bataille
alors que la grande distribution vient de sortir les siens à millions. Mais
passons, nous dirons que cela partait d’une bonne intention…
Mais
pour ce masque, une seconde « lettre du maire » et un plan distribués
partout, donnant la preuve qu’il était possible d’imprimer un 4 pages de la
pandémie, distribué chaque semaine, et s’adressant en particulier aux anciens,
avec quelques informations locales, mais aussi des informations sanitaires,
ludiques, évoquant les possibilités offertes durant le confinement par la
télévision, rassurant, encourageant…
Oui,
ce que l’on peut reprocher à toute cette affaire de ce masque municipal, c’est
de n’avoir visé qu’à faire de la mousse, de la mousse, et encore de la mousse.
Cela
sert peut-être à la veille d’élections, prochaines, ou sans doute plus
lointaines. Oui à la manière d’un ancien candidat qui disait : « Une
main serrée= une voix ». Ce coup-là, est-ce « un masque une
voix » ?
Vraiment
de la mousse. Il paraît même qu’il a fait venir la télévision, des fois que son
humanité serait passée inaperçue. DM
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