Le communisme, un objectif nécessaire pour l’humanité
Le fondement du capitalisme est
la propriété privée des moyens de production. Cela signifie que disposant de
capitaux, le capitaliste peut investir dans n’importe lequel domaine,
industriel, financier, de service, utile ou pas. Il peut également spéculer
avec ses capitaux sur n’importe lequel produit, réel ou virtuel. D’une
façon ou d’une autre, à travers ce mouvement des capitaux, il y a au bout
l’exploitation de travailleurs et la réalisation de profits qui sont une partie
de la valeur produite par ces travailleurs, partie qui propriété du capitaliste.
L’autre partie qui leur revient est le salaire.
Mais
le capitalisme n’est pas seulement ce système d’exploitation. Il crée une
anarchie générale de la production à l’échelle planétaire. Cette anarchie n’est
pas seulement un gigantesque facteur de désordres et de crises, mais également
une source d’énormes gâchis de productions, de forces productives, de
ressources et de déséquilibres écologiques.
La
suppression de la propriété privée des moyens de production à l’échelle du
monde liquiderait ces données fondamentales qui mènent aussi à une concurrence
stérile et aux guerres. Elle permettrait de mettre sur pied une organisation
rationnelle de l’utilisation des forces productives à l’échelle de la planète,
pour la satisfaction des besoins et des projets dans la limite de ce que
décideraient de produire ou pas, de projeter ou pas, les habitants de la terre.
La
planification remplaçant l’anarchie capitaliste permettrait de produire avec
certainement bien moins de moyens tout en développant sans commune mesure avec
aujourd’hui les besoins essentiels de l’humanité, sur le plan de
l’alimentation, de la santé, de l’éducation et de la culture.
Cette
planification s’établirait aux différentes échelles selon les productions et
les objectifs visés. Pour certains, à l’échelle continentale ; pour
d’autres aux échelles, continentale, nationale, locale, voire micro-locale.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire