Le monde que les ouvriers du monde ont à gagner
Nous sommes aujourd’hui dans un
monde complètement mondialisé. Cette mondialisation s’est accélérée ces
dernières décennies, et est marquée par la nature capitaliste de la domination
de la classe dominante, la recherche effrénée du profit, l’anarchie de la
production, et l’énorme gâchis des ressources, gâchis matériel, et social qui
en découle. Comme nous l’évoquons dans le dernier numéro de notre revue Lutte de classe. Et la pandémie actuelle
révèle l’impasse de la mondialisation capitaliste. Mais des deux termes, le
plus dangereux, celui qui menace l’humanité, c’est pour nous, le capitalisme
plutôt que la mondialisation. Plus que jamais, il est nécessaire d’aller vers
la planification de la production, aux différentes échelles selon la nécessité,
que nous évoquions hier. C’est pourquoi le communisme ne peut se réaliser
que dans le cadre des états-unis socialistes du monde, par la prise du pouvoir
des producteurs, d’abord dans un pays, puis la révolution s’étendant aux
autres.
J’ai
utilisé le terme de producteurs, au même titre que les termes de monde du
travail, ou de prolétariat, ou de classe ouvrière (cette classe qui
« œuvre ») ce terme qui fait tellement peur à la bourgeoisie et
derrière laquelle elle fait semblant de voir uniquement le monde des
travailleurs de l’industrie.
C’est
seulement la classe ouvrière mondiale qui peut être l’artisan de la
transformation du monde aboutissant aux états-unis socialistes du monde, au
communisme.
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