mardi 14 avril 2020

Du capitalisme au communisme : le rôle de la classe qui « œuvre », la classe des producteurs, la classe ouvrière


Le monde que les ouvriers du monde ont à gagner



Nous sommes aujourd’hui dans un monde complètement mondialisé. Cette mondialisation s’est accélérée ces dernières décennies, et est marquée par la nature capitaliste de la domination de la classe dominante, la recherche effrénée du profit, l’anarchie de la production, et l’énorme gâchis des ressources, gâchis matériel, et social qui en découle. Comme nous l’évoquons dans le dernier numéro de notre revue Lutte de classe. Et la pandémie actuelle révèle l’impasse de la mondialisation capitaliste. Mais des deux termes, le plus dangereux, celui qui menace l’humanité, c’est pour nous, le capitalisme plutôt que la mondialisation. Plus que jamais, il est nécessaire d’aller vers la planification de la production, aux différentes échelles selon la nécessité, que nous évoquions hier. C’est pourquoi le communisme ne peut se réaliser que dans le cadre des états-unis socialistes du monde, par la prise du pouvoir des producteurs, d’abord dans un pays, puis la révolution s’étendant aux autres.
         J’ai utilisé le terme de producteurs, au même titre que les termes de monde du travail, ou de prolétariat, ou de classe ouvrière (cette classe qui « œuvre ») ce terme qui fait tellement peur à la bourgeoisie et derrière laquelle elle fait semblant de voir uniquement le monde des travailleurs de l’industrie.
         C’est seulement la classe ouvrière mondiale qui peut être l’artisan de la transformation du monde aboutissant aux états-unis socialistes du monde, au communisme.
         Nous aborderons demain les bases de notre conviction dans le rôle historique que peut jouer cette classe ouvrière pour être le fossoyeur de la domination bourgeoise et du capitalisme.


Ouvrières du textile en grève au Bangladesh (ph. Le Monde)

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire