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Éditorial,
voir ci-dessous, article suivant
« J’vais
t’en faire voire de la série noire »
Perte de salaire, chômage
partiel, prise de congés. La direction a commencé à sortir son arsenal pour
nous faire payer. La trésorerie société, forte de près de 5 milliards d’euros,
souffrirait à peine si elle était mise à contribution pour assurer le
financement de ces dépenses. Seulement voilà, pour les actionnaires c’est
« pas touche à leur grisbi ».
L'argent on devra le prendre où
il est!
Ils ont besoin de nous
Eh bien, c’est justement parce
que l’activité économique dépend de notre travail et que nous sommes les plus
nombreux que nous pouvons et devons imposer nos conditions . Nous l’avons fait
le 17 mars dernier. Il faudra remettre ça sans attendre, car la D.G. fourbit
déjà ses armes pour nous faire payer l’addition.
Et nous, nous avons la grève pour
la faire reculer.
On
n’aura besoin de renforts
S’il y a du retard à rattraper,
ce n’est ni les bras ni les têtes qui manquent pour le rattraper. Alors quand
les conditions sanitaires seront réunies pour la reprise du travail, c’est
également le bureau d’embauche qu’il faudra rouvrir.
Confinés
le week-end, enchaînés la semaine ?
Il semblerait que le confinement
parvienne à ralentir la contagion. Mais si le confinement ralentit que fera la
contagion ? Pas besoin d’avoir fait médecine pour comprendre que nous ne
sommes pas sortis d’affaires. Mais les affaires c'est la priorité des patrons
alors ils reprennent tous en cœur qu’il faut faire repartir les usines et les
chantiers.
Ah bon eux, ils le savent ?
Ils contrôlent sans doute la situation...Comme en janvier dernier!
Respect
sanitaire
Pour tenter de rassurer, la DG
déclare qu’elle a fait tout ce qu’il fallait pour garantir la sécurité des
travailleurs. ? C'est d'ailleurs ce qu'elle affirme depuis le début.
Ses promesses n'engagent que…
notre santé!
Accord
bidon
La direction propose d’indemniser
le chômage partiel légèrement plus que le minimum légal…mais toujours en
dessous de notre salaire, à condition que les syndicats s’engagent à nous faire
accepter de donner 5 jours de congés en plus des 10 de RTT !
Les patrons se sentent rarement
engagé par les promesses de patrons, il n’y a pas de raison de se sentir
engagés par la parole de syndicats. Le compte n’y est pas on leur présentera
l’addition.
L’école
à la maison :
Aide Zébulon à résoudre son
problème : A combien d’euros s’élève la différence entre un salaire
maintenu à 92 % et un salaire maintenu à 84 %? A combien de jours de
congés cela correspond-il ? A-t-il raison de crier au voleur ? Essaie
avec ton salaire...Vas tu crier aussi au voleur ?
Soyons
raisonnables
La direction vourait nous voir
prendre nos congés ; entre le 20 et le 24 avril ! C’est pas parce que
le président du Medef va à la mer en plein confinement qu’on est tous devenus
irresponsables. Ces jours nous appartiennent, c’est à nous de décider de les
placer et on a entendu les appels à la raison des soignants : on est
confinés, pas en congés.contre les décisions du patronat.
Le
patronat annonce le programme
Le Medef le dit
franchement : « Il faudra bien se poser tôt ou tard la question du
temps de travail, des jours fériés et des congés payés pour accompagner la
reprise et faciliter, en travaillant un peu plus, la création de croissance
supplémentaire ».
Macron nous la joue :
« il faut se serrer les coudes », le patronat lui traduit cela en :
« il faut vous serrer la ceinture. »
Pour le grand patronat, la guerre
au virus est une opportunité pour intensifier la guerre à l'ensemble du monde
du travail.
Déconfinement
des profits
Les annonces d'entreprises qui
ont repris le travail, qui s'apprêtent à le faire, n’arrêtent pas.
Le Covid-19 aurait-il été
vaincu ? Le déconfinement serait-il levé ? Non. Les risques sont
toujours là. Tout comme la soif de profit du patronat.
Faire des profits avec la santé
et la peau des salariés, c'est le b-a-ba du capitalisme.
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