Voir l'Éditorial ci-dessus
Poursuite
du confinement, retour sur leur impéritie…
Le confinement continue donc. Il
complique la vie de chacun d’entre nous. S’il faut l’appliquer sans faille, il
faut tout de même rappeler que c’est le manque dramatique de tests et de
masques qui a imposé cette stratégie que d’autres pays ont récusée.
Nous n’oublierons pas que cela
est le résultat de l’imprévoyance et de l’impréparation d’un gouvernement plus
préoccupé de servir les intérêts des actionnaires des grandes entreprises que
d’assurer tous les services publics nécessaires à l’ensemble de la population
Nous
devons supprimer le capitalisme
Nous savons que le coronavirus
n’a pas épargné des proches, et des agents territoriaux de la collectivité,
même si, à ce jour, il n’y a pas de très mauvaises nouvelles à déplorer.
Certes, pour l’essentiel, la
responsabilité de la situation actuelle ne relève ni de la municipalité ni de
la hiérarchie.
En tout cas, cette situation
permet de juger totalement la nature d’une société où la santé, l’éducation, le
logement, la culture ne sont pas les priorités.
Les
bisous (hors confinement) c’est bien, les actes c’est mieux
Les hommages fusent de toutes
parts en l’honneur des travailleurs. Surprenant, car d’habitude nous sommes
plutôt transparents pour ceux qui dominent la société et la dirigent. Mais là,
c’est tellement criant, que sans nous les travailleurs, rien ne pourrait
fonctionner.
À Argenteuil, les édiles ne sont
pas en reste. Hommages et remerciements. Jusqu’au site municipal d’informations
numériques qui appelle les habitants à applaudir à 20 heures…
Maintenant qu’ils nous aiment,
ils nous rendent quand tout ce qu’ils nous ont pris depuis 2014 ?
Puisqu’ils
nous aiment (suite)…
Certains d’entre nous demandent
que la prime qui a été accordée pour le personnel hospitalier et pour les
travailleurs de certaines entreprises soit aussi versée à la Ville et chez Azur
à ceux qui continuent à assurer leur travail dans les conditions
extraordinaires actuelles.
Effectivement, on ne voit pas
pourquoi elle ne le serait pas, tout en sachant que ce qui est à l’ordre du
jour demeure une augmentation nette et générale des salaires pour tous.
Échelle
mobile des salaires en fonction de la hausse des prix !
Nous avons d’autant plus besoin
d’argent que dans la situation actuelle les prix augmentent dans un domaine
essentiel, celui de notre alimentation et celle de nos proches.
Il serait intéressant que nous
calculions à combien ce monte cette augmentation. Cela nous permettrait de
mettre en avant l’augmentation de salaire correspondante qui nous est
nécessaire dès maintenant.
Se
donner les moyens de répondre à une population inquiète
Le service des appels téléphonés
est submergé d’appels. 10 000 paraît-il en l’espace de trois semaines. Une
illustration du fait que les municipalités sont le premier recours pour tous
ceux qui s’interrogent ou sont en difficulté.
Bien évidemment, quand l’ampleur
de la tâche explose, les moyens mis à la disposition pour y répondre doivent
suivre…
Une
décision d’un cadre tombé dans le panneau ?
Pendant des semaines après le
fameux 1er tour des élections municipales, les panneaux sont restés
en l’état pour tous les candidats. Il y a seulement une semaine que ceux des
éliminés ont commencé à disparaître.
Voilà des manipulations et un
travail qui auraient pu totalement attendre, car vraiment non essentiel à la
vie de la collectivité et des habitants.
Des
nouvelles qui s’imposent !
Si la municipalité fait le
service d’information minimum à l’égard des habitants, il en va de même à notre
égard, travailleurs territoriaux. Ce n’est pas que l’on aime leur prose, mais
par les temps qui courent, la moindre des choses serait que chacun ait
régulièrement des informations sur l’impact de l’épidémie sur la Ville et sur
les agents de la Ville, sur la marche des services, sur l’état de la
distribution des matériels de protection, etc.
« C’est
la moindre des choses »
Le ministre de la Santé a affirmé que les
professionnels de santé malades du coronavirus seraient reconnus comme victimes
d’une maladie professionnelle. « C’est la moindre des
choses », a-t-il précisé.
Cette « moindre des choses »
n’est toujours pas passée dans les textes.
Sans attendre, le ministre de l’Intérieur
a, lui, réclamé le même régime pour les policiers. Et pour tous les
autres ? Les caissières, les vigiles, les livreurs, les facteurs, les
chauffeurs de bus, les éboueurs, les agents territoriaux, et tous ceux qui sont
obligés de prendre le risque d'être contaminés pour aller travailler ?
Pour l’instant, rien n’est annoncé. Pour
nos gouvernants, ce n’est manifestement pas une priorité.
Fais circuler, fais circuler…
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