Seuls les moyens maximums pour la santé publique peuvent sauver des
vies en nombre
Devedjian, un des anciens chefs
de la droite, vient de succomber du coronavirus. La presse rapporte le message
qu’il avait rédigé au personnel soignant : « Je suis touché par l'épidémie, donc à même de témoigner directement du
travail exceptionnel des médecins et de tous les personnels soignants. Fatigué
mais stabilisé grâce à eux, je remonte la pente et leur adresse un très grand
merci pour leur aide constante à tous les malades. »
Cela
rappelle les mots de découverte et d’hommage qu’un chantre de
l’ultra-libéralisme, rédacteur en chef à TF1 à l’époque, avait utilisés naguère
dans Les Échos à la suite de graves
problèmes de santé : « Jusqu’à cet
été, je ne connaissais du système de santé français que l'ampleur du déficit de
l'assurance maladie. Depuis, je sais que ce déficit, que j'ai tellement
critiqué, m'a sans doute sauvé la vie. »
Il
n’en aura pas été de même pour l’ancien ministre, mais le message est le même.
Pourfendeurs, destructeurs du système public de santé, quand tout va pour eux,
mais devant reconnaître enfin, face à leurs problèmes personnels de santé, que
ce système public de santé devrait être avec l’éducation, la seconde priorité
de la société.
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