lundi 30 mars 2020

Santé publique : reconnaissance post-mortem


Seuls les moyens maximums pour la santé publique peuvent sauver des vies en nombre

 
                                                                                                  Photo Euronews

Devedjian, un des anciens chefs de la droite, vient de succomber du coronavirus. La presse rapporte le message qu’il avait rédigé au personnel soignant : « Je suis touché par l'épidémie, donc à même de témoigner directement du travail exceptionnel des médecins et de tous les personnels soignants. Fatigué mais stabilisé grâce à eux, je remonte la pente et leur adresse un très grand merci pour leur aide constante à tous les malades. »
         Cela rappelle les mots de découverte et d’hommage qu’un chantre de l’ultra-libéralisme, rédacteur en chef à TF1 à l’époque, avait utilisés naguère dans Les Échos à la suite de graves problèmes de santé : « Jusqu’à cet été, je ne connaissais du système de santé français que l'ampleur du déficit de l'assurance maladie. Depuis, je sais que ce déficit, que j'ai tellement critiqué, m'a sans doute sauvé la vie. »
         Il n’en aura pas été de même pour l’ancien ministre, mais le message est le même. Pourfendeurs, destructeurs du système public de santé, quand tout va pour eux, mais devant reconnaître enfin, face à leurs problèmes personnels de santé, que ce système public de santé devrait être avec l’éducation, la seconde priorité de la société.



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