Militer plus que jamais pour la renaissance du parti ouvrier
révolutionnaire
Malgré la période, il arrive que
l’on me demande encore, comme ce matin au marché Héloïse, les raisons qui nous
ont amené à présenter notre propre liste aux élections municipales de la
commune, alors qu’une liste de « gauche unie » pure jus était
présente.
Nous
laisserons de côté aujourd’hui pourquoi nous considérons que ce concept de
gauche est dévalorisé et qu’il indique seulement, même à l’échelle locale, les
perspectives de la prochaine alternance gouvernementale à laquelle les partis
composant cette liste se préparent.
Et
la situation actuelle avec les risques d’une aggravation drastique de la crise
nous renforce dans la conviction que plus que jamais l’activité des communistes
révolutionnaire doit se concentrer sur le développement de la conscience et de
l’organisation, dans les entreprises et les quartiers, de la classe de la société qui peut lui donner une issue, la
classe des travailleurs.
C’est
en nous concentrant sur ces objectifs que nous avons milité dans 240 villes en
présentant les listes « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des
travailleurs ». Et ce sont eux que nous avons répétés dans le communiqué
au soir des élections, dont nous extrayons les passages suivants :
« Le seul moyen d’empêcher le capitalisme en crise d’entraîner toute la
société dans sa faillite est que renaisse le mouvement ouvrier révolutionnaire,
pour combattre jusqu’au bout le pouvoir de la grande bourgeoisie et de son
État. La société ne peut pas éviter la plongée dans la barbarie en continuant à
être guidée par la course au profit des plus riches, qui s’oppose aux intérêts
les plus élémentaires de la collectivité.
L’épidémie
de coronavirus elle-même, que les hommes finiront par maîtriser, met en lumière
les ravages de l’organisation capitaliste de la société. En France comme dans
de nombreux pays, la course à la rentabilité et aux économies affaiblit depuis
de longues années le système hospitalier au point de l’asphyxier. Il est de
moins en moins à même de faire face à ses tâches ordinaires et, à plus forte
raison, à l’imprévu…
…La
crise boursière découlant de l’agitation spéculative des groupes financiers est
une menace plus grave encore que le coronavirus. Elle est l’expression de la
faillite du système économique et social actuel.
La
renaissance d’un mouvement ouvrier révolutionnaire, indispensable pour
combattre et vaincre la dictature du capital, n’est pas une affaire électorale.
Elle exige l’irruption des exploités sur la scène politique. »
C’est de
tout cela qui est la priorité urgente pour nous que nous aimerions discuter.
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