dimanche 22 mars 2020

Manque de masques : l’irresponsabilité criminelle de ceux qui nous gouvernent


Le résultat d’une politique criminelle



Le personnel des hôpitaux et des Ehpad, les médecins, les salariés en contact avec le public, tous dénoncent l’absence quasi-totale de masques capables de protéger de la contamination et d’en limiter la propagation. Interrogé à ce sujet le 19 mars à l'Assemblée nationale, le ministre de la Santé Olivier Véran a expliqué : « Nous disposons d’un stock d’Etat d’environ 150 millions de masques chirurgicaux et d'aucun stock de masques FFP2. Il avait été décidé, suite aux crises sanitaires précédentes – je remonte pour cela à 2011 et 2013 – qu’il n’y avait plus lieu de conserver des stocks massifs de masques dans le territoire. »
         C’est une façon de se dédouaner sur ses prédécesseurs mais le gouvernement auquel il appartient a eu la même politique, pour la même raison : faire des économies pour verser des milliards aux plus grandes entreprises. On voit aujourd’hui à quel point cette politique était criminelle !

Hospices civils de Lyon :  La bataille pour les masques

Echo d'entreprise

20/03/2020

Au Groupement Hospitalier Est, c’est la croix et la bannière pour avoir des masques. Ils sont lâchés au compte-goutte : il faut tousser pour en obtenir.  Dans un service, pendant qu’un collègue discutait avec le cadre, un autre a dû se glisser dans son bureau pour récupérer de quoi travailler en sécurité. Ailleurs, certains ont refusé de travailler tant qu’ils n’en avaient pas, voire ont dû aller se servir dans d’autres services. La direction ne fait que promettre et encore, un seul masque par jour pour ceux qui ne sont pas dans les services qui s’occupent des malades du Covid-19. Un masque, ça tient 4 heures maximum.
         Macron affirme qu’on est en guerre, mais en temps de guerre, les gouvernements se montrent capables de réquisitionner des entreprises et adapter leur production à la production d’armes ou d’uniformes. Le gouvernement aurait pu en faire autant pour la production de masques ou de gel hydro-alcoolique, si son mépris de classe pour les travailleurs n’avait d’égal que sa soumission aux profits des entreprises.

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