samedi 28 mars 2020

Argenteuil, municipalité, entreprises, la nécessité du contrôle par la population, contrôle qui ne peut venir que d’elle-même


Suite de la brève d’hier

Pour aller vers le « contrôle », diffusons l’information !



Alors qu’un acheteur voulait continuer l’activité de la restauration chinoise du Palais d’Or, au printemps 2013, le local était préempté par la Ville d’Argenteuil dont le maire était alors Philippe Doucet.
         J’étais encore, pour ma part, conseiller municipal. Sans aucune illusion sur le personnage, j’avais été élu sur sa liste. Et sans aucune illusion à vraie dire.
         Je n’avais en particulier aucune illusion sur la « démocratie » au sein de la « majorité municipale ». Les ordres-du-jour des conseils municipaux n’évoquent pour l’essentiel que des aspects obligatoires ou marginaux. L’essentiel est traité par le roi entouré d’un cénacle de quelques adjoints et de son cabinet. Là sont traités les affaires importantes.
         Je rappelle tout cela que j’ai déjà évoqué par ailleurs, parce que cela établit le contexte dans lequel s’est effectuée l’affaire du Palais d’Or qui illustre parfaitement ce que je dis plus haut et dont je n’étais strictement pas au courant (je l’ai apprise il y a quelques jours seulement).
         Mais cette affaire illustre davantage.
       Elle pose le problème du contrôle de la population et la nécessité de diffuser l’information quand cela est nécessaire.
         Cette affaire démontre une fois de plus que la population ne contrôle rien, puisqu’elle ne sait rien, la loi du secret du « roi en son conseil » régnant.
         Seule justement l’information récoltée en temps utile et diffusée le plus largement possible peut contrarier de telles pratiques, certes la loi du genre, mais pas pour autant acceptables.
         Si une personne ne m’avait pas contacté pour m’apporter des éléments importants, je n’aurais jamais connu les dessous de cette affaire, et en serait resté à un « tiens, mais cette agora a pris la suite d’un bon restaurant asiatique où je me rendais. Tiens, mais elle ne sert à rien… ».
         Pour conclure, développer cette habitude, échangeons nos informations, mettons-les quand cela est possible sur la place publique, bref « soyons des lanceurs d’alerte » nécessaires pour préparer les actions qui s’imposent !

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