À situation exceptionnelle, il faut des mesures exceptionnelles
Dimanche dernier, une queue bien organisée aux deux entrées latérales, des étals fruits primeurs à l'extérieur... |
Sans préavis, l’annonce de la
fermeture des marchés forains est tombée comme un coup de marteau sur la tête
de commerçants qui peuvent avoir encore un certain nombre de stocks importants
de marchandises périssables qu’ils comptaient écouler dans les jours à venir.
C’est en particulier le cas des marchands de fruits et de légumes.
Que
le gouvernement prenne une orientation c’est une chose, qu’elle soit appliquée
sans discernement, selon les jours, la nature de l’organisation mise en place
dans chacun des marchés, le respect de celle-ci, et l’utilité publique qu’ils
représentent pour la population, en est une autre.
Ces
marchés sont de la responsabilité du maire. Mais on voit ici les limites des
pouvoirs de ces derniers. Via les préfets, l’ordre a été donné de fermer
« tous » les marchés. Certes, il y a une possibilité d’obtenir des
dérogations de la part du préfet, mais c’est dans ce sens que les choses
s’opèrent, alors que ce n’est pas lui qui est le plus à même de connaître les
situations locales.
En
tout cas, les commerçants forains de l’alimentaire se retrouvent avec des
stocks qu’ils doivent écouler dans les jours qui viennent.
Une
organisation contrôlée par les municipalités pourrait permettre de le faire,
comme celle qui a été mise en place, avec sécurité, dimanche dernier, avec
vente à l’extérieur au marché Héloïse. Pour vendredi ou samedi ou dimanche, il
est encore temps de le préparer, d’une manière exceptionnelle, pour que ces
commerçants puissent au moins liquider leurs stocks.
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