Les brèves, voir l'Édito ci-dessus sur le bulletin de chez Dassautl-Argenteuil
Première
priorité : nous protéger !
Nous sommes entrés dans une
période bien particulière qu’aucun d’entre nous n’a jamais connue. Durant
celle-ci, la priorité est la santé. La priorité est la santé et donc la
protection de chacun.
Bien évidemment, certains
services municipaux doivent être maintenus. Certains autres devraient même être
créés ou renforcés, au volontariat. Et tout cela dans des conditions de
protection maximum.
Il en va de notre santé et celle
de nos proches.
Et
pourtant, cela ne serait pas compliqué de les produire en quantité
L’arrivée des matériels de
protection ne s’est pas fait dans la collectivité dans des conditions
qu’exigeait la situation. Ils sont arrivés au compte-goutte quand ils sont
arrivés. Certes, ce n’est pas du fait essentiel de la municipalité et de la
direction. La responsabilité relève des manques fondamentaux de l’État et du gouvernement,
de son imprévoyance, dont toute la politique de santé publique est à revoir.
Il est vrai que pour les défenseurs
et serviteurs des classes dominantes, cela passe très loin après la santé des
profits de ces dernières.
Un
principe
Quand les conditions de sécurité
et de protection ne sont pas remplies, il n’y a aucune raison de prendre des
risques.
Ce n’est pas seulement notre
santé et notre vie qui est en jeu, mais celle de nos proches, et des habitants
lorsqu’ils sont obligés de venir à la rencontre des services municipaux.
Le principe « droit de
retrait » lorsque l’absence de sécurité s’impose n’est pas un vain
principe.
Pas
question de prendre le moindre risque
Il est arrivé que l’on nous
demande de changer de poste, et parfois loin de notre travail habituel.
Certes pourquoi pas, mais au
volontariat, dans la mesure de nos capacités, et sans prendre aucun risque.
Lourde
à la détente
Lourde à la détente depuis la
montée en puissance de l’épidémie, nombreux sont parmi la hiérarchie, ceux qui
ont souvent bien eu du mal à répondre à nos questions.
Il en va pourtant de sa
responsabilité.
Cela dit heureusement qu’il y a
des militants pour le faire.
Puisqu’ils
ont du temps
Le cabinet du maire a bien moins
d’activité depuis ces deux dernières semaines.
Ses membres pourraient être
spontanément disponibles pour au moins donner un coup de main lorsque cela
s’impose.
Ce n’est vraiment pas beaucoup
leur demander.
Totalement
sur la réserve
La municipalité sait communiquer
lorsqu’elle veut nous imposer un certain nombre de choses. Un seul
exemple : il y a quelques temps ses courriers sur le devoir de réserve.
Aujourd’hui, elle reste muette
alors que nous sommes nombreux à attendre qu’elle nous informe sur la situation
de santé du personnel, et sur bien d’autres sujets.
Un cinéma indécent
Macron est allé parader devant
les télés à Mulhouse sous la tente du petit hôpital militaire de campagne. Il
n'y avait pas encore de malades, mais lui avait droit à un masque.
Devant les caméras, il y a promis
« un investissement massif » pour les hôpitaux.
C’est de promesses en promesses
qu’on en est arrivé à la catastrophe.
Des mensonges par
milliards
Soignants qu'on envoie au front
de l'épidémie sans masques, éboueurs qui n'en ont pas, personnel et résidents
des Ehpad qui en sont privés…
On nous a d'abord dit que tout le
monde n'avait pas besoin de masques. Ensuite, on a annoncé à la télé :
« Les masques ont en a », puis : « Ils arrivent ».
Maintenant, c'est : « On en a commandé ». Le nombre des masques
censés arriver croît de jour en jour : un million, des dizaines, des
centaines de millions, un milliard promet
le ministre de la Santé !
Pendant qu’on nous étourdit par
ce tourbillon de chiffres, le virus et les victimes se multiplient.
Sois
un héros… mais tais-toi !
Au CHU de Nîmes, un haut cadre de
la santé a donné pour consigne qu’en cas de décès dû au coronavirus, « il est formellement interdit de communiquer
à ce sujet à l’extérieur ».
Même chose à Montpellier où un
dirigeant a écrit : « Vous
n’êtes pas autorisé à donner des informations aux journalistes ».
Pas de chance pour ceux qui
veulent confiner la vérité et la glisser sous le tapis : la catastrophe
est bien visible, et les responsables aussi.
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