Dévoué corps et âme à tous les intérêts du patronat
Muriel
Pénicaud, la ministre du Travail
Le 30 janvier, la majorité
macroniste à l'Assemblée nationale a refusé l'allongement du congé
autorisé pour décès d'un enfant. La mesure n'avait pourtant rien de
révolutionnaire : proposée par un député centriste, elle aurait accordé 12
jours au lieu de 5 aux salariés vivant ce drame. Cela ne concernait que
quelques milliers de personnes, pour un coût total estimé à 2 millions d'euros
par an.
Mais
c'était encore trop pour la ministre du Travail Muriel Pénicaud. Pas question
d'adopter une mesure « payée à 100 % par les entreprises »,
a-t-elle déclaré ! Que les salariés fassent preuve de solidarité entre
eux, oui, faire payer les patrons, surtout pas !
Devant
les protestations contre l'indécence de cette décision, même le patron du Medef
a appelé le gouvernement à revoir sa copie et Macron s'est senti obligé
d'intervenir. La mesure devrait donc finalement être soutenue par le
gouvernement. Mais cet épisode révèle une fois de plus à quel point il est
dévoué corps et âme à tous les intérêts du patronat, jusque dans les mesures
les plus symboliques et peu coûteuses.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire