Sous
prétexte de difficultés financières de la Ville, la municipalité s’attaqua dès
son élection aux agents territoriaux, manifestant par là-même ses choix anti
ouvriers. Elle allait engager le licenciement de 400 à 500 travailleurs, dont
beaucoup de travailleuses, par non renouvellement de leur contrat de
travailleurs précaires.
Confrontée à des difficultés
comparables (bien confirmées cette fois dans notre hypothèse), une municipalité
ouvrière aurait maintenu coûte que coûte ces emplois, rognant sur d’autres
dépenses, les licenciements étant au cœur de la crise sociale que le
capitalisme fait subir à la société depuis des décennies.
Les travailleurs contractuels en ligne de mire à la Ville. Leur
maintien, une affaire de tous
Le 17 mai 2014
Les attaques se sont précisées
ces dernières semaines contre les personnels de la Ville d’Argenteuil.
Les salariés contractuels sont en particulier en ligne de mire. Règlements de
compte, volonté de réduire drastiquement les effectifs en réduisant d’autant le
service public municipal, on ne sait, mais des travailleurs sont en train de
perdre leur emploi. Tout cela est fait y compris en dépit du respect des
procédures légales, ce qui est dénoncé par les syndicats.
Mais l’essentiel n’est pas là. On ne peut accepter que la vie de travailleurs
soit touchée au vif par le risque de se retrouver à Pôle Emploi.
C’est l’affaire des Argenteuillais.
Le prochain conseil municipal doit avoir lieu lundi 26 mai.
La nouvelle municipalité, si l’on juge à partir de l’ambiance du dernier, est
satisfaite que la population elle-même, des tribunes-gradins, s’exprime. Le
prochain conseil est peut-être l’occasion d’exprimer que l’intérêt de tous est
de voir les travailleurs contractuels non seulement maintenus dans leur emploi
mais destinés à être le plus rapidement possible titularisés.
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