mardi 4 février 2020

Argenteuil, Mandat 2014-2020 – Georges Mothron contre les travailleurs (1)


Sous prétexte de difficultés financières de la Ville, la municipalité s’attaqua dès son élection aux agents territoriaux, manifestant par là-même ses choix anti ouvriers. Elle allait engager le licenciement de 400 à 500 travailleurs, dont beaucoup de travailleuses, par non renouvellement de leur contrat de travailleurs précaires.

         Confrontée à des difficultés comparables (bien confirmées cette fois dans notre hypothèse), une municipalité ouvrière aurait maintenu coûte que coûte ces emplois, rognant sur d’autres dépenses, les licenciements étant au cœur de la crise sociale que le capitalisme fait subir à la société depuis des décennies.



Les travailleurs contractuels en ligne de mire à la Ville. Leur maintien, une affaire de tous

Le 17 mai 2014

Les attaques se sont précisées ces dernières semaines contre les personnels de la Ville d’Argenteuil.

         Les salariés contractuels sont en particulier en ligne de mire. Règlements de compte, volonté de réduire drastiquement les effectifs en réduisant d’autant le service public municipal, on ne sait, mais des travailleurs sont en train de perdre leur emploi. Tout cela est fait y compris en dépit du respect des procédures légales, ce qui est dénoncé par les syndicats.

         Mais l’essentiel n’est pas là. On ne peut accepter que la vie de travailleurs soit touchée au vif par le risque de se retrouver à Pôle Emploi.

                C’est l’affaire des Argenteuillais.


            Le prochain conseil municipal doit avoir lieu lundi 26 mai. La nouvelle municipalité, si l’on juge à partir de l’ambiance du dernier, est satisfaite que la population elle-même, des tribunes-gradins, s’exprime. Le prochain conseil est peut-être l’occasion d’exprimer que l’intérêt de tous est de voir les travailleurs contractuels non seulement maintenus dans leur emploi mais destinés à être le plus rapidement possible   titularisés.

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