Une union des travailleurs des deux groupes nécessaire
Le groupe Alstom a annoncé le
rachat de la division ferroviaire du canadien Bombardier, pour 5,8 milliards
d'euros. Ce rachat permettrait de créer un géant mondial, qui pourrait
concurrencer la société chinoise CRRC, n°1 du secteur. Les patrons, le
gouvernements français et canadien se frottent donc les mains à la perspective
de nouveaux profits.
Les
travailleurs des deux groupes, eux, n'ont aucune raison de se réjouir :
les bénéfices n'iront pas grossir les salaires, et des licenciements pourraient
avoir lieu, comme à chaque rachat de ce type. Ensemble, ils pourront utiliser
leur nombre pour faire respecter leurs intérêts et ne pas faire les frais de
cette partie de Monopoly.
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