En
solde !
Le
marché des aéroports de province aiguise les appétits des grands groupes du
BTP. Après les autoroutes, qui leur ont beaucoup rapporté, les aéroports
deviennent de nouvelles machines à cash. Plusieurs ont été privatisés comme
celui de Toulouse en 2015, vendu à l'entreprise chinoise CASIL pour 308
millions d'euros. En décembre, CASIL a fait une grosse plus-value en revendant
ces parts au français Eiffage pour 500 millions. Avec autant d'argent à piller,
la guerre devient féroce, notamment avec Vinci, qui contrôle, lui, l'aéroport
de Lyon. Le pillage est tellement énorme que des politiciens et des
journalistes s'en offusquent ! Pourtant, privatisés ou nationalisés, les
grands groupes sont toujours gagnants : soit en empochant l'argent public
qui a financé les grandes infrastructures, soit en les dépeçant avec la
privatisation. Le seul moyen de préserver l'intérêt général : exproprier
ces grands prédateurs !
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