mercredi 15 janvier 2020

L’Impressionnisme à Argenteuil : une politique municipale en trompe-l’œil


L’impression qu’ils ne sont vraiment pas à l’aise sur le sujet

 
Une politique toute en trompe-l'oeil

Georges Mothron joue, depuis que le projet Cap Héloïse (dont il est le co-auteur avec son prédécesseur) est dans les cartons, une sorte de jeu d’équilibre sur le thème de l’Impressionnisme qui est, il vrai, loin devant la Tunique et Héloïse, le produit qui pourrait aider à promouvoir l’image de la Ville.
         Ce jeu d’équilibre est bien difficile pour ceux qui voulaient réaliser une étape supplémentaire majeure dans la destruction de ce qui reste du paysage qui fut un de ceux chéris et peints par Monet et Sisley entre autres, celui du fleuve et de ses berges pas totalement domestiquées. Et en ce début d’année, nous faisons tous nos vœux pour qu’ils ne parviennent jamais à leur fin.
         Destruction des vestiges d’un site remarquable d’un côté, et volonté de l’autre de surfer sur l’Impressionnisme qui est le thème de toute la communication municipale en cette nouvelle année !
         A marche forcée, la municipalité aimerait l’ouverture rapide d’un musée numérique dans la maison de Claude Monet, boulevard Karl Marx. La rue Paul-Vaillant Couturier a vu également fleurir de jolis trompe-l’œil sur le sujet.
         Pour dépasser ce jeu d’équilibriste qui en l’état ne trompe personne, il lui reste encore deux mois pour abandonner purement et simplement son projet de détruire la salle Jean Vilar et d’établir un blockhaus de 45 mètres en guise de reconquête des berges. DM

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