Pour les bourgeois, « l’État, c’est nous »
La ministre des transports
Élisabeth Borne vient à son tour d’être épinglée pour ses liens avec le monde
des affaires. Alors qu’elle dirigeait la RATP, elle était en même temps au
conseil d’administration de l’Institut pour la gestion déléguée,
organisme qui défend les intérêts des capitalistes profitant des délégations de
service public. Parmi les entreprises qui financent cet institut, on trouve la
SNCF, la RATP, Veolia, Bouygues, Eiffage, Vinci, Sodexo, … autant de sociétés à
qui l’État et les collectivités locales sous-traitent la restauration
collective, la collecte des déchets, les autoroutes, l’énergie, etc...
A travers
de multiples instituts, associations, groupes de pression, à travers aussi les
ex hauts-fonctionnaires qui dirigent les grands groupes privés, on retrouve des
hommes - et quelques femmes - qui sont issus des mêmes grandes écoles, du même
milieu que les dirigeants politiques. Ils copinent en permanence. De quoi
démystifier la fable de l’État « au service de l’intérêt général ».
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