La
réforme dite des « rythmes scolaires » initiée par le gouvernement
après 2012 a eu le résultat contraire à celui escompté. Loin d’améliorer la vie
de l’enfant-élève, elle a mis en place une gigantesque « usine à
gaz » qui a perturbé le fonctionnement des communes, et avant tout la vie
des parents. Et cela, finalement pour rien.
Complètement raté ! |
"Rythmes scolaires" : le feuilleton continue
Le 7 mai 2014
Vous avez dit, l’enfant au centre des
préoccupations ?
Le
maire d’Argenteuil a confirmé qu’il n’appliquerait pas la réforme des
« rythmes scolaires » à la rentrée prochaine et que les élèves
continueront à aller à l’école quatre jours par semaine : six heures de
classe et deux heures d’« aide ».
C’est sa façon de sortir d’un bien mauvais pas, même si on attend la suite et
la réaction de l’Education nationale.
Quant à l’intérêt des enfants et des familles, il est bien loin. Et il faut
tout de même se souvenir que, loin de cet intérêt des enfants, c’est pour faire
un geste en faveur de l’électorat de son camp que l’UMP Darcos avait supprimé
l’école le samedi matin qui avait pourtant bien son utilité comme moment
d’apaisement et de contact privilégié avec les parents. Cette mesure avait
engagé une désorganisation de l’école primaire.
A l’époque, Darcos était soutenu par un certain…
G. Mothron, alors député de son état.
Rythmes scolaires : l'aide
aux communes prolongée d'un an... Et après ?
Le
tout nouveau ministre de l’Éducation nationale, Benoît Hamon, a annoncé que le
fonds d’aide aux communes pour appliquer la réforme des rythmes scolaires sera reconduit
pendant une année, en 2015-2016.
Les communes qui appliqueront la réforme l’an prochain seront confrontées à une
dépense estimée à 150 € par enfant. Le fonds mis en place par le gouvernement
se traduit par une aide pour une majorité de communes de 50 euros par enfant et
par an... Donc le compte n’y est pas…
Et après 2016, c’est l’inconnu.
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