mercredi 1 janvier 2020

Ghosn « évadé », un deal organisé par Macron et les dirigeants japonais


Quand la colère éclatera

Au-delà du caractère cocasse du périple de l’ancien PDG de Renault-Nissan, atterrissant au Liban après un vol en Jet privé, l’affaire donne une image remarquable de notre planète hérissée de frontières pour les uns, franchie en quelques heures pour un grand délinquant friqué.
         Il faut lire les romans et autres documentaires sur les réfugiés de la misère et de l’horreur du monde, mettant des mois voire des années pour rejoindre le Nord, quand ils y parviennent…
         Ghosn n’aura guère rencontré d’obstacles pour se retrouver sous des cieux judiciaires plus cléments. Sans coup férir, comme résultat, à n’en pas douter, d’un accord entre les gouvernements français et japonais. On ne franchit pas les frontières comme cela, jet privé ou pas. Quant à l’image ci-dessous destinée à faire tenter d’avaler l’affaire à la population libanaise mobilisée justement contre la corruption et les escrocs, elle participe de la mise en scène qui a été anticipée.  
    Honte et malédiction (photo Le Monde)
      Et le détrousseur de comptes ose écrire qu’il fuit « un système judiciaire japonais partial » où les « droits de l’homme basiques sont déniés ». Sans blague ! système judiciaire japonais partial » où les« droits de l’homme basiques sont déniés ». Sans blague !
« un système judiciaire japonais partial » où les« droits de l’homme basiques sont déniés ». Sans blague !          Mais c’est aussi ce genre de fait-divers vécus comme des provocations qui attisent la colère de tous. Elle éclatera tôt ou tard, à n’en pas douter. Le plus tôt sera le mieux. Et l’on ne sait pas alors où ce monsieur trouvera alors de refuge. DM

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