samedi 11 janvier 2020

Ghosn et ses pleureuses


Le Pen, Mélenchon…



Le gouvernement français, qui l'a longtemps encensé, est prudent depuis l'arrestation de Carlos Ghosn en automne 2018 et surtout depuis sa fuite récente du Japon. Mais l'ancien PDG de Renault et Nissan ne manque pas de défenseurs dans la classe politique.
Après d'autres, Marine Le Pen trouve que « Le gouvernement n'a strictement rien fait (...) pour (...) le respect des droits de la défense de M. Ghosn qui est un Français. ». Quelques jours plus tôt Jean-Luc Mélenchon déclarait : « Les droits de l'Homme et de la défense ne s'appliquent pas en fonction des critères de classe. M. Ghosn y a le droit comme les autres. La maltraitance à laquelle s'est livrée la justice japonaise est inacceptable ».
Le « pôvre » Goshn, ex- PDG, entre autres, de Renault n'a que licencié des milliers de travailleurs, en a exploité des dizaines de milliers d'autres, en toute légalité certes. En outre il s'est pas mal servi au passage, moins légalement cette fois. Laissons ceux qui pleurent sur son triste destin verser leurs larmes.

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