Des manifestations combatives dont le nombre de participants ne
faiblit pas
Ce
mardi 17 décembre, les manifestations, rassemblant de nouveau des centaines de
milliers de personnes dans le pays, ont été un succès, malgré des fleuves et
des fleuves de discours de tout le ban et l’arrière-ban de la macronie
mobilisée sur tous les médias pour nous répéter mécaniquement le même baratin,
jusqu’à la nausée. La détermination des travailleurs était palpable, et pas
seulement contre l’âge pivot, la partie du plan gouvernemental qui a mis dans
une colère très médiatisée le leader de la CFDT, Berger. Les cheminots, les
travailleurs de la RATP, les enseignants, mais aussi de nombreux salariés du
privé ont occupé les rues des villes. Une participation du privé qui seule
permet d'expliquer ces centaines de milliers de femmes et d’hommes qui ont
battu le pavé ?
La mobilisation contre le plan du gouvernement se
maintient donc à un haut niveau, malgré toutes les difficultés et les
obstacles rencontrés pour se mettre en grève, ou pour se rendre à
une manifestation alors qu’il n’y a pas de transport. Dans l’épreuve de force
déclenchée par un gouvernement aux ordres du grand patronat, le monde du
travail a repris la main. Ce n’est pas le moment de lâcher le morceau !
RATP : La lettre de la direction,
c’est direct à la poubelle !
Lundi 16 décembre, les grévistes
ont constaté que nombre d’entre eux avaient reçu une lettre de la direction les
informant qu’ils n’étaient pas touchés par la réforme des retraites et leur
précisant leur date d’ouverture des droits à la retraite.
Mais
comme pour les contrats d’assurance, il fallait lire les petites lignes et les
astérisques, qui, dans cette lettre, précisaient que la vraie date de départ à
la retraite, on ne la saurait qu’en… 2024.
Le but
était sans doute de rassurer les grévistes et de les inciter à suspendre leur
mouvement pour Noël, mais personne n’était dupe. Et les plus anciens
rappelaient que le même type de courrier leur avait été envoyé en 2003 et en
2007… et que les attaques étaient tombées quelques temps après.
C’est
donc avec une belle unanimité que la grève a été reconduite dans les assemblées
générales, et tous ont tenu à réaffirmer leur détermination à tenir jusqu’au
retrait de la réforme.
Tous ensemble contre la baisse des
retraites
Depuis le 5 décembre, les
travailleurs de Pantin sont mobilisés et actifs dans le mouvement contre la
réforme des retraites. Travailleurs de la RATP, des écoles, des collèges et
lycées, des gilets jaunes, des retraités... les Assemblées Générales
rassemblent du monde et sont très dynamiques. Tous sont remontés contre ce
gouvernement qui veut faire travailler plus pour gagner moins.
Les grévistes ne restent pas chez
eux : ils vont aux piquets de grève, distribuent des tracts, font la
tournée des écoles pour convaincre ceux qui ne sont pas encore dans le
mouvement de le rejoindre, sans compter les ateliers banderoles ou rédaction de
chansons de lutte ! À plusieurs reprises, ils sont partis en cortège
depuis Pantin pour rejoindre les manifestations parisiennes.
Ils comptent bien participer aux
prochaines avec leurs slogans, dont celui, très repris : « C'est pas
les retraités qui nous coûtent cher, c'est les banquiers et les
actionnaires ! »
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