mercredi 4 décembre 2019

Services publics et autres utiles à la population : un angle important du recul de la condition ouvrière


Qu’importe…, il s’agit d’un quartier populaire



Expérience vécue

Un paquet Colissimo m’a été apporté vendredi en mon absence. J’ai retrouvé un avis m’indiquant que je pouvais le récupérer à la poste du quartier Joliot-Curie, à compter du lundi 2 décembre après-midi. Hier matin 3 décembre, confiant, je suis allé récupérer mon paquet. Manque de chance, il n’était pas arrivé, je devrais y retourner, perdant à nouveau un certain temps.
         Il paraît que ce retard n’est pas du ressort de La Poste, il s’agit d’une filiale qui s’en occupe ! A n’en pas douter, une filiale de La Poste !

Voilà ce que nous écrivions il y a peu

Les coups reçus depuis des années par le monde du travail ne se limitent pas à l’emploi, aux revenus et aux conditions de travail. Les attaques contre les services utiles et nécessaires à la population pèsent tout autant. Ils compliquent la vie quotidienne voire la rendre impossible. Que ces services soient publics ou privés, leur disparation ou leur dégradation sont désastreuses. Cela l’est particulièrement pour les milieux et les quartiers populaires, même si leurs conséquences concernent chacun à un moment ou à un autre.

Une situation désastreuse des services publics ou privés mais nécessaires à Argenteuil. Petite liste non exhaustive.

À l’hôpital Victor Dupuy, il faut parfois des mois et des mois avant d’obtenir un rendez-vous de spécialiste… À l’École, des réformes sans moyens ont rendu la situation explosive…
La poste est à la dérive avec la fermeture provisoire ou définitive de plusieurs bureaux dont celui historique de la rue A-G Belin…
Pour régler un problème ou prendre un billet SNCF grande ligne, il faut se rendre à Ermont, Asnières ou Paris-Saint Lazare. À la gare d’Argenteuil-centre, le passage libre d’un côté à l’autre de la gare a été supprimé…
Les banques se débarrassent d’agences, comme celle de LCL à Joliot-Curie, mettant dans l’embarras les habitants. Difficile de s’achalander dans de très nombreux quartiers. La moyenne surface du quartier du Val-Nord a fermé…
Les queues s’allongent. Il y a celle, indécente de la Sécurité Sociale rue de la poste prolongée, où les assurés attendent sur le trottoir, qu’il vente, sous la canicule, ou qu’il pleuve…
Il y a le projet de liquidation de la salle communale des fêtes Jean Vilar, qui, s’il se concrétisait, marquerait une régression majeure pour la vie associative locale… ETC. ETC.
Les anciens et les habitants des quartiers périphériques sont les premières victimes, mais nous sommes tous concernés. Et le « tout internet » ne remplacera jamais le contact direct d’individu à individu.

DÉFENDONS LE SERVICE À LA POPULATION.

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire