Qu’importe…, il s’agit d’un quartier populaire
Expérience
vécue
Un paquet Colissimo m’a été
apporté vendredi en mon absence. J’ai retrouvé un avis m’indiquant que je
pouvais le récupérer à la poste du quartier Joliot-Curie, à compter du lundi 2
décembre après-midi. Hier matin 3 décembre, confiant, je suis allé récupérer
mon paquet. Manque de chance, il n’était pas arrivé, je devrais y retourner,
perdant à nouveau un certain temps.
Il
paraît que ce retard n’est pas du ressort de La Poste, il s’agit d’une filiale
qui s’en occupe ! A n’en pas douter, une filiale de La Poste !
Voilà
ce que nous écrivions il y a peu
Les coups reçus depuis des années
par le monde du travail ne se limitent pas à l’emploi, aux revenus et aux
conditions de travail. Les attaques contre les services utiles et nécessaires à
la population pèsent tout autant. Ils compliquent la vie quotidienne voire la
rendre impossible. Que ces services soient publics ou privés, leur disparation
ou leur dégradation sont désastreuses. Cela l’est particulièrement pour les
milieux et les quartiers populaires, même si leurs conséquences concernent
chacun à un moment ou à un autre.
Une
situation désastreuse des services publics ou privés mais nécessaires à
Argenteuil. Petite liste non exhaustive.
À l’hôpital Victor Dupuy, il faut
parfois des mois et des mois avant d’obtenir un rendez-vous de spécialiste… À
l’École, des réformes sans moyens ont rendu la situation explosive…
La poste est à la dérive avec la
fermeture provisoire ou définitive de plusieurs bureaux dont celui historique
de la rue A-G Belin…
Pour régler un problème ou
prendre un billet SNCF grande ligne, il faut se rendre à Ermont, Asnières ou
Paris-Saint Lazare. À la gare d’Argenteuil-centre, le passage libre d’un côté à
l’autre de la gare a été supprimé…
Les banques se débarrassent
d’agences, comme celle de LCL à Joliot-Curie, mettant dans l’embarras les
habitants. Difficile de s’achalander dans de très nombreux quartiers. La
moyenne surface du quartier du Val-Nord a fermé…
Les queues s’allongent. Il y a celle,
indécente de la Sécurité Sociale rue de la poste prolongée, où les assurés
attendent sur le trottoir, qu’il vente, sous la canicule, ou qu’il pleuve…
Il y a le projet de liquidation
de la salle communale des fêtes Jean Vilar, qui, s’il se concrétisait,
marquerait une régression majeure pour la vie associative locale… ETC. ETC.
Les anciens et les habitants des
quartiers périphériques sont les premières victimes, mais nous sommes tous
concernés. Et le « tout internet » ne remplacera jamais le contact direct
d’individu à individu.
DÉFENDONS
LE SERVICE À LA POPULATION.
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