lundi 9 décembre 2019

Argenteuil, condition ouvrière, un recul général


Ces candidats notables tellement loin de la vraie vie



Imperturbables, les écuries « Mothron une vision » « Argenteuil avec vous » « Vive Argenteuil », celle de la dissidente LREM, continuent tranquillement leur campagne en vue des élections municipales, comme si, dans la société, depuis quelques jours, la question de l’avenir de la condition, ouvrière n’était pas posée de façon cruciale dans les entreprises et dans la rue, thème sur lequel ces messieurs et cette dame demeurent muets.
         Oui, cette condition ouvrière continue à se dégrader profondément. Deux exemples recueillis ces derniers jours, lors d’activités militantes concernant… la grande mobilisation actuelle.

Le progrès à reculons

Le cas d’un facteur qui travaille 35 heures en tant qu’employé de La Poste, mais qui travaille également dans une de ses filiales, 16 heures hebdomadaire de ce côté-là. Rapide total : 51 heures par semaines.
         En 1936, la grève générale de Juin imposait la revendication des 40 heures !
         Il y a 83 ans !

La retraite dans le cercueil ?

         Un couple de retraités. Lui, au terme d’une vie de travail au SMIC, 900 euros. Elle, avec des interruptions pour maladie, 400 euros de retraites. 900+400=1300 euros. Un loyer de 500 euros. Cette travailleuse continue à travailler, en accompagnant des enfants en voiture, ce que leur situation exige.
         Elle a 80 ans, et ne pardonne pas au maire actuel et à l’ancien qui ont ou ont eu un pied dans l’office HLM AB-Habitat de n’avoir jamais donné suite à sa demande d’échanger leur baignoire contre une installation de douche que leur âge nécessite !

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