Impuissants car serviteurs de la bourgeoisie
Macron est retourné sur le site
de Whirlpool, où il avait promis durant sa campagne présidentielle le maintien
du site et des emplois. Depuis cette promesse, des millions de fonds publics
ont été captés par un repreneur véreux qui est parti sans laisser ni adresse ni
les clés du coffre. « Est-ce que cela a été un échec ? » a
demandé, faussement naïf, Macron. « Oui », a-t-il concédé, ajoutant
aussitôt que ce n’était pas son échec à lui, mais la faute à « pas de
chance ». La blague a un gout saumâtre pour les ouvriers de Whirpool, et
plus généralement pour tous les licenciés ou futurs licenciés du pays. Plus
généreux de bons mots qu’en emplois, il a dit qu’il se considère dans
« dans le même navire que les salariés ».
Son
délire de capitaine de pédalo en campagne ne trompe personne. Il illustre tout
au plus que ce n’est ni lui, ni son gouvernement qui décident, mais les
capitalistes.
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