L’argent public ? Réservé au grand patronat et à la bourgeoisie
Rue
d'Aubagne à Marseille
L'effondrement de Marseille avait
mis en lumière le scandale des logements vétustes et insalubres dans lesquels
vivent des centaines de milliers de familles populaires. Deux jours après ce
drame, un bâtiment s'était effondré à Charleville-Mézières dans les Ardennes. A
l'échelle du pays le nombre de logements insalubres est estimé entre
400 000 et 600 000, un chiffre parfaitement connu des autorités
publiques.
Depuis un
an rien n'a été entrepris, aucun plan d'urgence n'a été déclenché. Comment s'en
étonner ? Pour le gouvernement, l'urgence est de baisser les allocations
chômage, remettre en cause les retraites déjà insuffisantes et montrer du doigt
les migrants. Quant à l'argent public, il est réservé au grand patronat et à la
bourgeoisie.
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