vendredi 8 novembre 2019

Logement insalubre : aucune urgence pour les autorités


L’argent public ? Réservé au grand patronat et à la bourgeoisie


Rue d'Aubagne à Marseille

L'effondrement de Marseille avait mis en lumière le scandale des logements vétustes et insalubres dans lesquels vivent des centaines de milliers de familles populaires. Deux jours après ce drame, un bâtiment s'était effondré à Charleville-Mézières dans les Ardennes. A l'échelle du pays le nombre de logements insalubres est estimé entre 400 000 et 600 000, un chiffre parfaitement connu des autorités publiques.
Depuis un an rien n'a été entrepris, aucun plan d'urgence n'a été déclenché. Comment s'en étonner ? Pour le gouvernement, l'urgence est de baisser les allocations chômage, remettre en cause les retraites déjà insuffisantes et montrer du doigt les migrants. Quant à l'argent public, il est réservé au grand patronat et à la bourgeoisie.

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