mercredi 13 novembre 2019

Élections municipales 2020 à Argenteuil. Chronique (25)


Une liste « Lutte ouvrière-Faire entendre le camp des travailleurs », c’est clair et net


Les élections municipales approchent. À Argenteuil, les listes se multiplient. Comme certains camps se déchirent, elles se divisent comme une cellule qui en donne deux par scissiparité (j’ai retenu cette notion du collège). Ainsi, les Macroniens locaux viennent de se couper en deux, la tête de liste putative locale dénonçant l’arrivée d’une « parachutée » d’Asnières…
         Nous avons recensé pour l’instant une dizaine de listes, mais ce n’est sans doute pas fini. Et pourquoi cela poserait-il un problème ? Que chacun dise ce qu’il a à dire, et les électeurs décideront.
         En revanche, ce qu’il y a de notable, c’est la grande discrétion d’un certain nombre d’animateurs de listes pour annoncer leur couleur et leurs liens éventuels avec tel ou tel parti.
         Les militants de Lutte ouvrière ne souffrent pas de ce bobo. Leur liste s’intitulera sans surprise « Lutte ouvrière-Faire entendre le camp des travailleurs ». Si elle s’adressera aux électeurs du monde du travail de la localité, ce n’est pas seulement comme travailleurs d’Argenteuil, mais comme fraction de la grande classe des travailleurs à l’échelle du pays qui compte des dizaines de millions d’éléments, qu’ils soient inscrits sur les listes électorales, qu’ils n’y soient pas, ou qu’ils en soient privés scandaleusement car étrangers à l’Union Européenne.
         Comme nous l’écrivions dans notre communiqué annonçant notre liste : « … A Argenteuil, comme à l’échelle du pays, les classes populaires n’ont pas cessé de subir l’offensive des possédants qui se traduit par le recul des revenus, les licenciements, les difficultés à se loger, et une chute des services publics utiles et nécessaires à la population, particulièrement manifeste à Argenteuil.
         Ce n’est certes pas à l’échelle d’une commune que se réglera cette situation profondément néfaste. Mais les élections municipales seront l’occasion de l’affirmer, d’en débattre, et d’indiquer la voie pour la remontée de la condition du monde du travail qui conditionne celle de l’ensemble de la société. Bref, il s’agit de « Faire entendre le camp des travailleurs » … »

         Et pour cela, un parti fier de son existence est plus que jamais nécessaire. Le parti ouvrier, communiste et révolutionnaires.

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