mercredi 23 octobre 2019

LREM Éducation : carriériste petite pointure contre l’École.


Bientôt chez le dentiste pour limer ses dents longues ?

 
1987...

La députée de la circonscription de Montigny-les-Cormeilles dans le Val d’Oise, arrivée en politique dans les pas de Hue se ralliant à Macron, tente de se faire dorénavant une carrière dans les pas de Blanquer, s’affichant pour l’occasion spécialiste de l’Éducation.
         Depuis des années, les gouvernements tentent de supprimer le statut ancien des écoles primaires en les transformant en « établissements publics de l'enseignement primaire » (EPEP) ayant à la tête du corps enseignant, un directeur, véritable « chef » de l’équipe éducative.
         L’ancienne pseudo-syndicaliste du lycée Georges Braque d’Argenteuil a évoqué au journal patronal « Les Échos » cette nouvelle fonction (chef d'établissement du premier degré) pour « bien encadrer les missions du directeur d'école et avoir une revalorisation indemnitaire beaucoup plus importante par un système de primes ».
Pour cette dame, voilà la réponse au drame des directions d’école et de l’École elle-même, illustré en septembre dernier par le suicide d’une directrice d’école maternelle de Pantin n’en pouvant plus des tâches que la hiérarchie et la société elle-même ont imposées au personnel de l’Éducation nationale.
         Comme si créer une statut hiérarchique supplémentaire et donner du galon aux directeurs d’écoles pouvait régler les problèmes de l’École aujourd’hui, d'autant plus qu'ils sont nombreux à ne pas le demander.
         Mais en attendant, la dame se place. Loin du survêtement d’hier et de ses vestes d’aujourd’hui, se met-elle à rêver d’autres perspectives de carrière ? Certes, en ce domaine, l’appétit vient aussi en mangeant. DM

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