Bientôt chez le dentiste pour limer ses dents longues ?
La députée de la circonscription
de Montigny-les-Cormeilles dans le Val d’Oise, arrivée en politique dans les
pas de Hue se ralliant à Macron, tente de se faire dorénavant une carrière dans
les pas de Blanquer, s’affichant pour l’occasion spécialiste de l’Éducation.
Depuis
des années, les gouvernements tentent de supprimer le statut ancien des écoles
primaires en les transformant en « établissements
publics de l'enseignement primaire » (EPEP) ayant à la tête du corps
enseignant, un directeur, véritable « chef » de l’équipe éducative.
L’ancienne pseudo-syndicaliste du lycée
Georges Braque d’Argenteuil a évoqué au journal patronal « Les
Échos » cette nouvelle fonction (chef d'établissement du premier
degré) pour « bien encadrer les missions du directeur d'école et avoir une
revalorisation indemnitaire beaucoup plus importante par un système de primes
».
Pour
cette dame, voilà la réponse au drame des directions d’école et de l’École
elle-même, illustré en septembre dernier par le suicide d’une directrice d’école
maternelle de Pantin n’en pouvant plus des tâches que la hiérarchie et la
société elle-même ont imposées au personnel de l’Éducation nationale.
Comme si créer une statut hiérarchique
supplémentaire et donner du galon aux directeurs d’écoles pouvait régler les
problèmes de l’École aujourd’hui, d'autant plus qu'ils sont nombreux à ne pas le demander.
Mais en attendant, la dame se place.
Loin du survêtement d’hier et de ses vestes d’aujourd’hui, se met-elle à rêver
d’autres perspectives de carrière ? Certes, en ce domaine, l’appétit vient
aussi en mangeant. DM
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