Ils ont fait une
grosse bêtise, pas la peine d’en faire une seconde
Un argument fallacieux avancé par
les défenseurs ouverts ou masqué du projet Cap Héloïse est que les 7,5 millions
d’euros de la vente de tout l’espace Jean Vilar de « L’Île Héloïse »
vont manquer au budget de la Ville, si la vente ne se fait pas, alors qu’a
priori, ce montant est toujours dans les « reste à réaliser » de ce
budget, c’est-à-dire, dans la partie recettes de celui-ci… lorsque les recettes
qui le composent… se réaliseront !
La
première remarque est que ce budget comme tous ces types de budget ne sont pas
transparents pour la population, et que si cette dernière y mettait son nez, il
y aurait de belles découvertes à faire, celles de dépenses de conseil et même d’investissements
bien inutiles (Cf. l’Atrium par exemple,
nous y reviendrons). Ce n’est pas propre à Argenteuil. En attendant le
contrôle de la population, c’est la loi du genre, dans les grandes villes en
particulier, comme à tous les degrés de l’État, et des grandes entreprises
comme de bien entendu.
La
seconde remarque est que ce n’est pas parce que l’on s’est engagé dans une
impasse, qu’il faut avancer dans celle-ci, même si la marche arrière a des
risques et peut avoir un prix. Ils ont fait une grosse bêtise, pas la peine
d’en faire une seconde.
Enfin,
si l’on devait fait le total de toutes les dépenses très discutables dont la
décision a été prise durant le mandat de la municipalité actuelle sur ces six
dernières années, chacun aurait donc bien des surprises. Rappelons, entre
autres, ces 11 millions versés diligemment à SPIE dans l’affaire de la
délégation des services publics des parkings, dès après 2014, alors que l’affaire
était loin d’être perdue, et dans tous les cas, pouvait encombrer le tribunal
de commerce durant des années !
Bref,
un argument fallacieux qui ne tient absolument pas, eu égard à l’importance des enjeux. Il doit être
abandonné… comme le projet Cap Héloïse lui-même bien évidemment. DM
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