lundi 23 septembre 2019

Migrants, pour le patronat… pas de problème quand il a besoin d’eux. Pour les autres, qu’ils crèvent dans la clandestinité et les problèmes. Un exemple édifiant à l’encontre de nos frères de classe


« Du Soudan à Mérignac » : une formation pour combien de réfugiés ?



Un programme d’insertion des demandeurs d’asile mis sur pied par l’AFPA (organisme de formation) permet d’apprendre à des réfugiés des bases de français, les rudiments d’un métier et des éléments essentiels de la vie sociale, en les hébergeant en foyer pendant leur formation.
Une aide assez élémentaire qui devrait aller de soi pour toutes ces femmes et tous ces hommes déracinés, issus de pays le plus souvent en guerre tels que la Syrie, l’Afghanistan, le Soudan ou la Somalie, et qui ont trouvé refuge en France.
Mais selon la presse seuls douze réfugiés pour toute la Gironde, sur 70 dossiers étudiés par l’Afpa, font partie de la formation qui commence. Un nombre ridicule en regard de tous ceux qui devraient en bénéficier. Et pour cause, l’objectif affiché est « de partir du besoin des entreprises locales qui ont du mal à recruter », telles que les entreprises du bâtiment ou des travaux publics.
On comprend mieux : ce n’est pas tant de l’aide à l’insertion que de l’aide aux entreprises.

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire