Est-il même venu voir sur place constater de quoi il
s’agissait ?
Il
suffit de regarder sur Wikipédia pour connaître l’itinéraire du préfet installé
depuis juin dans le Val d’Oise, de son nom, Amaury de Saint-Quentin. Les
habitants du département doivent s’intéresser au représentant direct du
gouvernement qui, seulement un mois et demi après son installation, n’a vu
aucun problème au projet P. Doucet-G. Mothron dénommé « Cap
Héloïse ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Amaury_de_Saint-Quentin
Par
ailleurs, nous avons retrouvé une référence à ce monsieur dans un article de nos
camarades de l’île de La Réunion
Île de La
Réunion : tempête Fakir, il y a de quoi tempêter !
Deux morts, de nombreuses
cultures dévastées, des maisons inondées voire en partie détruites, des
kilomètres de routes et chemins endommagés, des centaines de foyers privés
d’eau et des milliers d’électricité. C’est le bilan du passage de Fakir sur
l’île le 24 avril. Les services de Météo-France et le préfet ont qualifié ce
phénomène « d’inattendu », « d’exceptionnel », par sa
formation tardive et sa vitesse. La dépression a surpris tout le monde.
Ce qui n’est pas surprenant en
revanche, c’est l’attitude du préfet qui n’a pas cru nécessaire de déclencher
les phases d’alerte (pré-alerte, orange et rouge) pour prévenir et protéger la
population. Pas surprenant car monsieur Amaury de Saint-Quentin avait agi de
même lors des cyclones Berguitta en janvier et Dumazilé en mars, en refusant de
décréter l’alerte rouge qui interdit toute activité économique et toute
circulation, sous prétexte que les conditions pour le faire n’étaient pas
réunies.
Le représentant de l’État a pris
la décision de faire fermer les écoles et s’est contenté de conseiller aux
habitants, notamment ceux du nord et de l’est, « d’éviter de se
déplacer » en déclarant qu’il « n’est pas adapté d’interdire »
et qu’il « faut que les concitoyens se responsabilisent » tout
en reconnaissant que « rouler sous les fortes pluies est très
dangereux » ! Pas tant que ça visiblement ! Car en n’ayant pas
voulu arrêter la sacro-sainte activité économique, le préfet a exposé la
population au danger sur les routes, en particulier les travailleurs qui se
sont rendus sur leur lieu de travail.
Pour le préfet, la vie et la
santé des travailleurs passent après les profits des patrons !
Lutte ouvrière La Réunion (2 mai 2018)
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