A Nantes, quand on ne peut compter que sur
la solidarité du voisinage
Depuis le 23 juillet à Nantes,
une famille avec 6 jeunes enfants dont un bébé et leur mère enceinte vit place
de la Manu, devant l’auberge de jeunesse sous les arcades. Dans l’attente de
l’enregistrement de leur demande d’asile fixée au 10 septembre, cette famille
arrivée d’Égypte ne survit que grâce à l’élan de solidarité des voisins et des
associations humanitaires. Ils ont pu bénéficier de quelques jours
d’hébergement à l’auberge grâce à des dons anonymes. Une grand-mère de 88 ans
leur a même ouvert la porte de son T3 HLM, car pour elle, cette famille en
détresse lui rappelait qu’elle aussi, jeune gamine, elle avait dormi dans la
rue, réfugiée de la guerre d’Espagne.
La mairie
(de gauche) contactée à de nombreuses reprises, déclare ne rien pouvoir faire
et renvoie vers le 115 qui ne répond plus ! Le week-end du 15 août, une
autre famille s’est installée, venant d’Afrique et là-aussi, aucune solution
n’a pour l’heure été proposée pour ces migrants qui dorment sur le pavé. La
mairie et les pouvoirs publics sont aux abonnés absents et se renvoient la
balle. En attendant, ces réfugiés ne peuvent compter que sur la solidarité du
voisinage.
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