samedi 24 août 2019

Italie, Gênes, G 8, juillet 2001, aujourd’hui, toujours la traîne de la répression d’alors (qui fit un mort) contre un militant réfugié en France


Lorient : non à l’extradition !

21 Août 2019

Accusé de dévastation et saccage contre des biens lors du sommet du G8, à Gênes en 2001, et d’avoir participé à une manifestation antifasciste émaillée de violences et non autorisée à Milan en 2006, Vincenzo Vecchi a été arrêté dans le Morbihan, à Rochefort-en-Terre, où il avait trouvé refuge. Cela s’est passé le 8 août, alors qu’il se rendait à son travail. Condamné à douze ans et six mois de prison en Italie, en 2012, il est désormais en attente de la décision du tribunal de Rennes, qui statuera le 23 août sur la demande d’extradition émise par l’Italie.
Depuis l’arrestation, des comités locaux de soutien se sont créés. À Lorient, un rassemblement était organisé lundi 19 août. Le comité de soutien pour Vincenzo de Lorient demande sa libération immédiate et sa non-extradition de France. C’est le ministre italien d’extrême droite Salvini qui a relancé les poursuites, dans le cadre d’un mandat d’arrêt européen, à l’encontre de ce militant.
Un rassemblement est prévu à Rennes devant le tribunal le 23 août.

                                       Correspondant LO (Lutte ouvrière n°2664)
 

Article de Wikipédia sur cette manifestation de juillet 2001
 


« Le sommet du G8 2001, 27e réunion du G8, réunissait les dirigeants des 7 pays les plus industrialisés et la Russie, ou G8, du 20 au 22 juillet 2001, dans la ville italienne de Gênes. En marge de ce sommet, se sont déroulés des contre-sommets anti-G8 aux buts et moyens divers. En raison des émeutes, nombreuses et violentes qui s'y sont déroulées, il s'agissait du dernier G8 tenu au sein d'une grande ville, ses membres ayant décidé, en raison des événements ainsi que des attentats du 11 septembre 2001, de tenir désormais leurs réunions dans des endroits moins accessibles.
Amnesty International qualifie la répression de manifestants pacifiques de « plus grande violation des droits humains et démocratiques dans un pays occidental depuis la Seconde Guerre mondiale ». Ce n'est qu'en 2017 que les autorités policières reconnaitront officiellement les exactions : « A Gênes, un nombre incalculable de personnes innocentes ont subi des violences physiques et psychologiques qui les ont marquées à vie ». 

Un article d’Aujourd’hui en France d’hier matin
 
 

 

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