Une disparition financière quasi-totale de la chaîne
189 travailleurs de Tati sont
menacés de licenciement, suite à la fermeture annoncée de treize magasins, et
de la disparition quasi totale de la chaîne. Les autres magasins basculeront
sous l'enseigne GIFI ou deviendront des magasins de déstockage. Le propriétaire,
le groupe GPG, qui réalise un chiffre d'affaire annuel de 1,4 milliards, a
bénéficié des soutiens du gouvernement socialiste puis de celui de Macron, lors
du rachat des magasins Tati. Il prétendait alors ne licencier personne. Il a
surtout fait de bonnes opérations immobilières qu'il va pouvoir valoriser. Ces
licenciements programmés s'ajoutent aux suppressions d'emplois dans d'autres
chaînes de magasins, Carrefour, Conforama, etc. Les travailleurs de la
distribution sont sacrifiés aux appétits voraces des patrons de la branche. En
défendant leurs emplois, leur gagne-pain, c'est aussi les intérêts du monde du
travail qu'ils défendront.
(Après
la liquidation du magasin New Look, c’est le second magasin de Côté Seine à
Argenteuil qui en quelques semaines est dans le viseur d’une opération de même
nature.)
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