Justice, vous avez dit justice ?
La loi travail, que Macron s'estt
empressé de mettre en place en 2017 dès qu'il a été élu, réduit les indemnités
des salariés licenciés, même en cas de licenciements reconnus comme abusifs.
Les
tribunaux des prud'hommes sont en principe contraints d'appliquer un plafond
des amendes, réduites, fixé à priori. Cependant quelques tribunaux des
prud'hommes ont refusé de se plier à ce barème, et ont accordé des indemnités
supérieures. Ils s'appuient sur les lois internationales, contestant le fait
que les patrons français soient les seuls à savoir à l'avance ce que leur
coûtera au maximum un licenciement, et donc peuvent budgéter à l'avance un
licenciement arbitraire « sans cause réelle ni sérieuse ».
Mais la
Cour de cassation vient de trancher et décide arbitrairement que la loi travail
n'est pas en contradiction avec les normes internationales, ce qui fait jubiler
gouvernement et patronat.
Devant
les tribunaux ou dans la rue, nous disons Non au permis de licencier, à
plus forte raison quand ce licenciement est abusif et arbitraire.
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