samedi 6 juillet 2019

Éducation Baccalauréat Blanquer voudrait passer en force…


… mais il ne suffit pas de vouloir !



La mobilisation des professeurs qui refusent de rendre les notes et les copies de certaines épreuves du bac pour protester contre la réforme du lycée gêne et irrite Blanquer et le gouvernement. En décidant que les candidats non notés se verraient attribuer leur note moyenne obtenue au cours de l’année scolaire et en annonçant des sanctions pour les grévistes, Blanquer joue l’intimidation. Mais une partie des enseignants qui siègent dans les jurys d’examen a fait savoir qu’ils n’avaient pas apprécié l’attitude du ministre et qu’ils n’entendaient pas se plier à ses injonctions.
Avec ses poses autoritaires, Blanquer alimente la colère.

Témoignage lu sur le site des « Stylos rouges »

« Vécu aujourd’hui par moi-même... à lire jusqu’au bout... Voilà comment ça se passe dans cette dictature en marche... Notre jury a décidé à l’unanimité de ne pas mettre de note bidon pour les élèves dont la moyenne au bac était incalculable en raison d’une note manquante (50% des candidats de ce jury), ceci afin de respecter le droit de grève des collègues et de respecter l’égalité de traitement des candidats. Communication du chef de centre après appel du Rectorat : président de jury réquisitionné pour rentrer seul les notes manquantes à partir du livret scolaire, et dans le cas où le livret ne serait pas renseigné, obligation de mettre la même note que la moyenne obtenue au bac sans cette note... il nous a aussi été dit que les huissiers allaient arriver pour constater les copies manquantes et que des gendarmes seraient envoyés au domicile des correcteurs qui n’ont pas rapporté les copies, que ces correcteurs feraient l’objet d’un dépôt de plainte de la part de l’Education Nationale et d’un conseil de discipline. Le reste du jury a refusé d’assister à la rentrée de la note bidon par le président de jury, nous avons donc quitté les lieux... »

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