David Diop, Frère d’âme, le Seuil
Depuis
un an, nous avons lu, et lu un certain nombre de bons livres. Nous recommençons
à partir d’aujourd’hui nos conseils de bonnes lectures pour cet été 2019.
Rien de mieux pour commencer
notre série d’été, que de conseiller ce livre à la veille de la fête
« nationale » qui n’est que la fête de l’Union nationale des
puissants pour mener les peuples sur les champs de bataille lorsque leurs
intérêts (ceux des puissants) sont en jeu.
En
l’occurrence, ce roman évoque l’horreur de la Guerre de 14-18 où les
colonisateurs entraînèrent vers les champs d’horreur non seulement leurs
« nationaux » mais également les peuples colonisés. Il s’agit dans le
livre de David Diop de tirailleurs sénégalais que cette horreur conduit à la
folie.
Les
feux de la rampe des cérémonies du centenaire de ladite « Grande
guerre » sont éteints. Mais son souvenir doit être cultivé (certes comme
bien d’autres) parmi tous ceux qui veulent transmettre ce dont le capitalisme
est capable, comme il l’a montré hier, comme il le démontre aujourd’hui, et
comme il le prépare pour demain si nous ne sommes pas capables d’en arrêter les
ravages.
Un
livre donc pas très gai, mais qui aide à ne pas oublier.
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