Sauveteurs et naufrageurs
Après le naufrage du bateau de
sauvetage des Sables-d'Olonne et la disparition de trois des courageux marins
bénévoles, le président et ses ministres ont multiplié les déclarations,
hommages, louanges, etc.
C'est un
peu tard, Messieurs ! Il aurait mieux valu que l'État débloque les fonds
nécessaires pour que la Société de sauvetage en mer puisse renouveler et
entretenir ses équipements. Mais il n'y a pas d'argent pour cela et les
sauveteurs en sont réduits à organiser des tombolas, vendre des cartes postales
et des tee-shirts, faire appel aux dons privés, et c'est loin d'être suffisant.
Les
discours au sommet de l'État sonnent comme une injure devant le dévouement des
marins.
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