Matraques et lacrymogènes contre les
grévistes
Jeudi 23 mai, plusieurs dizaines
d’enseignants en grève contre la réforme Blanquer se sont rassemblés sur la
place Saint-Etienne devant la préfecture de Haute-Garonne, en tenant une
banderole : « L’école tombe par terre, c’est la faute à
Blanquer ! »
Il n’a
pas fallu plus qu’un peu de littérature pour que les forces de l’ordre
interviennent immédiatement à coups de matraque et de gaz lacrymogène. S’en
sont suivies onze interpellations et placements en garde à vue !
Heureusement,
les vidéos prises sur place ont rapidement circulé et c’est à bien plus d’une
centaine qu’un rassemblement s’est formé devant le commissariat central pour
exiger la libération des manifestants, qui a finalement eu lieu trois heures
plus tard, la police ayant bien du mal à justifier une quelconque raison pour
les poursuivre.
En une
semaine, c’est à deux reprises que la police s’est livrée à de la violence
contre des enseignants en lutte, assortie de plusieurs gardes à vue sans autre
motif que de tenter d’intimider ceux qui n’acceptent pas les mesures du
gouvernement contre l’école publique. Mais à entendre les acclamations et les
chants qui ont accompagné la libération des interpellés, c’est plutôt raté.
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