S’il ne veut pas l’entendre, nous le lui répéterons sans cesse
Nous y reviendrons, mais le maire d'Argenteuil semble ne rien y comprendre à l’impressionnisme. Il préfère le cubisme ? |
La municipalité a beaucoup d’humour, en tout cas, un certain humour. Alors que dans l’enquête publique portant sur l’avenir de son projet Héloïse, la conclusion est claire et nette : avis défavorable, en particulier sur sa dimension de remise en question de l’environnement, elle titre le dernier numéro de son mensuel qui vient de paraître : « Agir pour l’environnement ».
Très
gêné aux entournures, le maire d’Argenteuil, par ailleurs, a bien été obligé de
consacrer ce qui fait fonction d’éditorial dans ce magazine, à ces avis
défavorables.
Nous
n’aurons de cesse dans les semaines qui viennent de revenir sur le camouflet
que vient de subir le maire d’Argenteuil.
Présentement,
et pour commencer, nous voulons dénoncer le fiel et la calomnie déversés dans
le passage suivant : « Le
projet actuel est, à l’origine, celui de la précédente municipalité, qui s’est
déchirée à ce sujet et le reste encore. Nous avons fait le choix de le
reprendre et de l’améliorer… ».
Ce
projet n’a jamais été « celui de la précédente municipalité ». Il a
été celui de Philippe Doucet, qu’il a fait partager peut-être à quelques-uns de
ses proches, mais jamais à l’immense majorité des conseillers municipaux
de sa majorité. Philippe Doucet l’a concocté dans le plus grand secret avec la
directrice générale adjointe dédiée à l’urbanisme. En conséquence, la
municipalité précédente dont nous faisions partie ne s’est jamais
« déchirée » à ce sujet. C’eût été le cas, si nous avions été au
courant, et pour ma part, je l’aurais quittée si cela avait été le cas.
Calomniez,
il en restera toujours quelque chose… et ce n’est même pas sûr.
En
tout cas, le camouflet que les conclusions de l’enquête publique viennent
d’affliger au maire d’Argenteuil vaut totalement pour son prédécesseur. (À suivre) DM
Depuis l’annonce de ces
conclusions, nous recevions de nombreuses marques de sympathie de la part
d’habitants, conscients que sans le travail collectif contre le projet, où nous
avons pris toute notre part, nous n’en serions pas là aujourd’hui, avec toutes
les espérances que nous pouvons avoir.
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