Vive la lutte des travailleurs !
À
Mayotte, département pillé par le patronat et laissé à l’abandon par l’État
néocolonial, les travailleurs, dans différents secteurs, sont en lutte pour les
salaires et la dignité.
Début avril, la grève à la Sogea/SMAE (groupe Vinci)
en est à sa quatrième semaine. Devant le mépris de leur direction les salariés
grévistes sont déterminés à faire valoir leurs revendications. La
multinationale milliardaire Vinci est également mise en cause par le Syndicat
intercommunal des eaux (Sieam), qui l’accuse de facturer bien trop cher l’eau
dont le tarif est presque deux fois plus élevé qu’à La Réunion !
Plusieurs dizaines d’enseignants du premier degré
poursuivent leur mouvement à l’appel du SNUIPP FSU, entamé fin mars. Ils
demandent la même indexation qu’à La Réunion : 53 % (40 %
aujourd’hui à Mayotte). Mayotte est le département le plus cher de France, tout
en étant celui qui compte la population la plus pauvre !
À la mairie de Koungou (32 000 habitants), le 1er
avril, l’intersyndicale a appelé les agents à la grève illimitée notamment
contre la mise aux placards de fonctionnaires, contre les discriminations ou
les intimidations et pour le versement de certaines primes. Le même jour, chez
le concessionnaire SMCI (Peugeot), la CGT Ma appelait les salariés à cesser le
travail pour une durée illimitée pour le respect du personnel, pour
l'application de la grille salariale de la Convention collective nationale
automobile, pour des primes supplémentaires, pour la réintégration et l'arrêt
des sanctions contre un salarié.
Vive la lutte des travailleurs mahorais !
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