Des paysages à défendre coûte que coûte
Répondant à un contributeur de
l’enquête publique sur « L’île Héloïse » pour qui « Depuis longtemps, les paysages chers à Monet
ont été anéantis par un urbanisme sauvage… », le conseiller
municipal d’opposition Frédéric Lefebvre-Naré évoque « Une étudiante en fin d’études d’architecture(qui)
a consacré son mémoire de fin d’études à ces mêmes paysages (les paysages d’Argenteuil illustrés par les
peintres impressionnistes. DM), il y a quelques mois, elle découvrait
Argenteuil à cette occasion, attirée par les tableaux de Monet ; et elle
conclut exactement l’inverse : « le travail de collecte de peintures
impressionnistes et la confrontation avec le paysage actuel m’a permis d’y voir
un potentiel incroyable oublié par les habitants. Ces peintures m’ont donné
envie de rendre à Argenteuil la grandeur des paysages peints par les
impressionnistes, des berges de Seine. De retourner la ville vers le fleuve,
mettre en valeur ce paysage, introduire en ville des éléments de nature, l’eau,
les berges de fleuve jardinées ; de retrouver les fonctions anciennes des
centres bourgs, d’échanges et d’animation, en donnant de la place à chacune des
envies des usagers. Dans de nombreuses villes, la tendance est de renouer le
lien avec les fleuves. Ces aménagements sont souvent à l’origine du
développement de la ville et participent de son identité. »
Nous
sommes totalement d’accord avec les conclusions de cette étudiante. Elles sont
à la base de nos raisonnements pour la sauvegarde de l’Île Héloïse. Elles confirment
que conserver ces paysages est une priorité pour la diffusion d’une image
positive d’Argenteuil. DM
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