Ville et Métropole de Tours, la vérité seulement grâce à l’action militante
Conférence
de presse de la CGT, de l'ADEVA et de leur avocat
Suite à une démarche de la CGT et
de l’association de défense des victimes de l’amiante (ADEVA) au tribunal
administratif, un expert avait été nommé pour enquêter sur la présence
d’amiante sur des îles où se trouvent des puits de captage d’eau potable, et
sur la responsabilité de la ville dans cette affaire. L’expert vient de rendre
son rapport. Il est accablant.
Non
seulement des travaux ont été faits de 2000 à 2012 sur ces puits en fibrociment
amiantés, sans aucune information ni protections pour les salariés de la ville
et des entreprises sous-traitantes, mais les déchets amiantés, au lieu d’être
évacués et traités en respect de la législation, ont été enterrés sur place en
grande quantité, à proximité des puits.
En 2012,
un salarié est tombé gravement malade. La municipalité PS de l’époque a traîné
des pieds, refusant même au début de communiquer les Diagnostics Techniques
Amiante au syndicat CGT qui les lui demandait. En 2016, la nouvelle
municipalité a envoyé une équipe sur place et constaté l’ampleur du problème.
En 2017, la Métropole, désormais en charge du service des eaux a enfin accepté
de délivrer aux agents du service des attestations d’exposition à l’amiante.
Toutes ces années, aucun de ces responsables locaux n’a jugé le problème
suffisamment grave pour prendre le problème à bras-le-corps.
Le
rapport de l’expert, et surtout la plainte déposée contre X pour mise en danger
d’autrui, semblent avoir réveillé tout ce beau monde. Depuis une semaine, ils
s’étalent dans la presse locale. Certains vont sans doute devoir rendre des
comptes, et c’est la moindre des choses !
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