jeudi 28 mars 2019

Nazisme et grand capial, les deux bouts d’un effrayant bâton


Comment la bourgeoisie s’est enrichie : un exemple


Hitler décore le gros capitaliste Gustav Krupp en 1940

La famille Reimann, l'une des plus grandes fortunes allemandes (propriétaire de Calgon, de Bourjois, de la chaîne Prêt à manger, etc.), vient de reconnaître avoir soutenu le parti nazi avant et après l'arrivée au pouvoir de Hitler. Pour faire un geste, elle s'apprête à donner 10 millions d'euros à une œuvre caritative.
Ce don n'effacera pas les infamies dont cette dynastie industrielle, comme d'autres, et pas toutes allemandes, ont été complice. Et il est dérisoire par rapport aux profits accumulés par elle, en particulier sous le régime hitlérien.
Les grandes sociétés capitalistes en Allemagne - Volkswagen, BASF, Thyssen, Siemens et d'autres - avaient choisi de soutenir Hitler à la fois pour mater la classe ouvrière et pour conquérir de nouveaux territoires et de nouveaux marchés. C'est une des images de ce système économique qu'on nous présente comme porteur de progrès, voire de liberté.

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