Contre le
grand capital, le camp des travailleurs
Communiqué, le 05/03/2019
Dans sa
lettre aux Européens, censée lancer la campagne de son parti, Emmanuel Macron
prône une « Europe qui protège ». Et qui faut-il protéger ? De
qui ? Eh bien, comme les souverainistes qu’il prétend combattre, Macron
explique qu’il faut se protéger des migrants et de la concurrence étrangère.
Seule différence, quand les Le Pen et compagnie prétendent le faire à l’échelle
nationale, Macron veut y parvenir à l’échelle européenne.
Les
travailleurs ne se protègeront pas s’ils ne savent pas contre qui ils doivent
se battre. Ils ont à se protéger de la rapacité des grands groupes et de la
crise du capitalisme. Rajouter des frontières n’obligera aucun groupe
industriel et financier à embaucher, augmenter les salaires et respecter les
conditions de travail et de vie des salariés.
Macron
et Le Pen veulent faire croire qu’ils représentent des options opposées alors
qu’ils défendent l’un comme l’autre une politique pour la bourgeoisie. Voter
pour l’un ou l’autre, c’est voter pour nos exploiteurs.
Dans
les élections européennes du 26 mai, le monde du travail n’a pas à intérêt à se
diviser en choisissant entre différents représentants de la bourgeoisie. Les
travailleurs doivent mettre en avant leur droit à l’existence, c’est-à-dire le
droit à un emploi, un salaire indexé sur les prix et une retraite décente.
Nathalie
Arthaud, tête de liste de Lutte ouvrière aux Européennes
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