dimanche 17 mars 2019

« Jeunes pour le climat » : une organisation sociale à combattre !


Pays de la Loire, des milliers de jeunes dans la rue



Comme dans beaucoup de villes du pays, des milliers de jeunes sont descendus dans la rue le vendredi 15 avril. A Nantes, lycéens, collégiens, étudiants étaient 8 à 10 000 selon la presse à se rendre vendredi midi dans le centre de Nantes pour un pique-nique géant. Ensuite, dans un déferlement de musique, slogans et pancartes en cartons, ils ont défilé massivement dans les rues dans une chaude ambiance pour protester contre l’inaction des gouvernements en général, face au changement climatique. A Angers, ils étaient plus de 3000 tandis qu'à La Roche-sur-Yon, Le Mans ou Laval ils étaient plus d'un millier.
L’humour était au rendez-vous avec entre autre : « verts de rage ! », « moins de banques, plus de banquise », « pour mon avenir, je sèche les cours avant que le climat ne me dessèche », « le niveau de la mobilisation monte aussi », « les petits pas ne suffisent pas », « sauve ta planète avant ton business » ou encore « fais un geste pour la terre, mange un actionnaire » ou « tuons le capitalisme avant qu’il nous tue » !
Ces jeunes ont mille fois raison de s'inquiéter pour leur avenir, mille fois raison de dénoncer les ravages de la pollution et du dérèglement climatique. Mais la jeunesse qui ne veut pas se résigner à subir les maux de cette société ne devra pas s’arrêter dans sa prise de conscience. C’est à toute cette organisation dépassée et criminelle, le système capitaliste, qu’elle devra s’en prendre.

A Limoges

« Un, deux et trois degrés, un crime contre l'humanité »






Ce vendredi 16 mars, plusieurs centaines de lycéens étaient dans les rues de Limoges à l'appel de "Jeunes pour le climat". Venus du lycée Renoir, du lycée Léonard Limosin, de Gay-Lussac aux cris de "Tous ensemble pour la planète" ou "Un, deux et trois degrés, un crime contre l'humanité", ils brandissaient toutes sortes de pancartes colorées et amusantes ("Arrête de niquer ma mer") dénonçant les conséquences sur les espèces : ours blancs, insectes etc...
Ces jeunes ont mille fois raison de s'inquiéter pour leur avenir, mille fois raison de dénoncer les ravages de la pollution et du dérèglement climatique.
Mais il leur faudra aller plus loin que la simple dénonciation ou la protestation auprès des gouvernements, il leur faudra changer le monde ! Pour qu'il y ait un avenir pour l’humanité, il faut bouleverser la société de fond en comble et la réorganiser en fonction des besoins des femmes et des hommes tout en préservant la nature !
         Cela suppose que les travailleurs qui sont au coeur de l'économie, en prennent le contrôle.

Demain lundi 18 mars
À 11h00
BFMTV :  Interview de Nathalie Arthaud

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