Pays de la Loire, des milliers de jeunes
dans la rue
Comme dans beaucoup de villes du
pays, des milliers de jeunes sont descendus dans la rue le vendredi 15 avril. A
Nantes, lycéens, collégiens, étudiants étaient 8 à 10 000 selon la presse à se
rendre vendredi midi dans le centre de Nantes pour un pique-nique géant.
Ensuite, dans un déferlement de musique, slogans et pancartes en cartons, ils
ont défilé massivement dans les rues dans une chaude ambiance pour protester
contre l’inaction des gouvernements en général, face au changement climatique.
A Angers, ils étaient plus de 3000 tandis qu'à La Roche-sur-Yon, Le Mans ou
Laval ils étaient plus d'un millier.
L’humour
était au rendez-vous avec entre autre : « verts de
rage ! », « moins de banques, plus de banquise »,
« pour mon avenir, je sèche les cours avant que le climat ne me
dessèche », « le niveau de la mobilisation monte aussi », « les
petits pas ne suffisent pas », « sauve ta planète avant ton
business » ou encore « fais un geste pour la terre, mange un
actionnaire » ou « tuons le capitalisme avant qu’il nous
tue » !
Ces
jeunes ont mille fois raison de s'inquiéter pour leur avenir, mille fois raison
de dénoncer les ravages de la pollution et du dérèglement climatique. Mais la
jeunesse qui ne veut pas se résigner à subir les maux de cette société ne devra
pas s’arrêter dans sa prise de conscience. C’est à toute cette organisation
dépassée et criminelle, le système capitaliste, qu’elle devra s’en prendre.
A
Limoges
« Un, deux et trois degrés, un crime contre l'humanité »
Ces
jeunes ont mille fois raison de s'inquiéter pour leur avenir, mille fois raison
de dénoncer les ravages de la pollution et du dérèglement climatique.
Mais il
leur faudra aller plus loin que la simple dénonciation ou la protestation
auprès des gouvernements, il leur faudra changer le monde ! Pour qu'il y ait
un avenir pour l’humanité, il faut bouleverser la société de fond en comble et
la réorganiser en fonction des besoins des femmes et des hommes tout en
préservant la nature !
Cela suppose que les travailleurs
qui sont au coeur de l'économie, en prennent le contrôle.
Demain
lundi 18 mars
À 11h00
BFMTV :
Interview de Nathalie Arthaud
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