La nécessaire augmentation du salaire de base
Ci-dessous
l’intervention de notre camarade Michel CAMPAGNAC, conseiller municipal Lutte
ouvrière lors du dernier conseil municipal de Bezons (95)
Mise
en place du Rifseet, un système de prime à la tête du client
« La
Ville est obligé de mettre en place un nouveau dispositif pour organiser les
primes des agents des collectivités territoriales. Bon, il n’y a pas trop le
choix.
Mais
ce dispositif introduit aussi des primes qui peuvent varier en fonction de ceux
à qui on les donne ou pas. Ça ne trompe personne, il s’agit de salaire à la
tête du client. On donne un peu moins aux uns en expliquant, qu’ils ne font pas
de leur mieux et quelques temps après on donne moins aux autres et au final
tout le monde est perdant. Les conséquences de ce système sont en l’occurrence limitées
à Bezons, mais son existence laisse à penser que c’est plus juste comme ça, ce
qui n'est pas vrai.
Le
fait que la Ville accorde quelques dizaines d’euros supplémentaires ne change
pas grand-chose ni en rendant meilleur ce système, ni en réglant le problème du
pouvoir d’achat. C’est bien plus que 30 euros par mois qu’il faut, pour
compenser la hausse du coût de la vie. A bien y regarder, il n’y a que quelques
dizaines de cadre qui ont une augmentation un peu sérieuse de plus de cent
euros. C’est plusieurs centaines d’euros qu’il faudrait en plus sur tous les
salaires.
Ce
système, une fois mis en place, peut évoluer et s’aggraver fortement. Pas
besoin d’aller bien loin, pour voir ce que ce système permet. A Argenteuil, la
mise en place du RIFSEET s’est traduit par une perte de plusieurs centaines
d’euros pour un ou une travailleuse en cas d’arrêt de travail, c’est dire si
son application est injuste.
J’ai
voté contre pour affirmer mon opposition à ce principe de « salaire à la tête
du client ». Michel CAMPAGNAC
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