Lutte ouvrière
Le 5 février et au-delà, se battre pour nos
intérêts de travailleurs
Violences
policières, loi anti-casseurs, le gouvernement aura tout tenté pour mettre fin
aux manifestations. Mais rien n’y fait Et ce climat de contestation est
salutaire, parce que rien ne viendra du gouvernement.
Le grand débat ? Des one man
shows présidentiels où Macron se montre ouvert à toute proposition concrète…
tant qu’elle ne coûte rien, ni à l’État, ni à la bourgeoisie. Dans le cas
contraire, il assène vertement sa leçon. Ce fut le cas quand Macron n’a plus eu
affaire à des maires respectueux mais à des gens en colère. Exaspéré, il a
répondu : « Il faut proposer des vraies réformes, mais la vraie
réforme, elle va avec la contrainte, les enfants » ! La semaine
précédente, il avait déjà déclaré : « Les gens en situation de
difficulté, on va davantage les responsabiliser, car il y en a qui font bien et
il y en a qui déconnent. »
Traiter les travailleurs, les
chômeurs et les retraités, comme des enfants, Macron sait faire ! Il leur
fait la morale et veut leur faire porter tout le poids de la crise. Qu’il
continue, la colère n’en sera que plus grande !
S’il y a des comptes à demander, c’est
à la classe capitaliste qui fait et défait l’économie, à ces milliardaires qui
sont toujours plus nombreux et plus riches et qui sont libres de faire ce qu’ils
veulent. Avec les conséquences que l’on connaît : Ford, PSA, Bic, la
papeterie Arjowiggins…, nombre de grands groupes ferment des usines et mettent
les salariés sur le carreau. La seule façon de les empêcher de nuire est de les
exproprier, certes un tabou que les travailleurs ont intérêt à faire tomber,
car c’est une nécessité pour toute la société.
Pour augmenter les salaires et
pour embaucher massivement, il faut prendre sur les profits. Pour plus de
justice sociale et d’égalité, il faut mettre en cause la classe capitaliste,
contester ses décisions et son pouvoir.
Le 5 février, un appel à la grève
est lancé par la CGT. Les travailleurs doivent se saisir de cet appel et
entraîner autour d’eux. Une journée de grève ne suffira pas, mais ce n’est
qu’au travers de la mobilisation des salariés dans les entreprises que la
contestation pourra franchir une nouvelle étape. (Au verso, notre grande initiative de samedi)
Samedi, la fête de Lutte
ouvrière à Argenteuil !
De retour au complexe Jean
Vilar, 9 bd. Héloïse
Le samedi 2 février 2019
A partir de 16 heures 30.
Avec la présence de Nathalie
ARTHAUD
Qui conduira la liste de
Lutte ouvrière
Lors des élections
européennes de mai prochain
A 17 heures 45, rencontre
avec elle
Et Meeting à 19 heures 45
(entrées libres)
Animations - librairie-
Apéritif-Banquet-Soirée
dansante
(15
euros ; enfants de moins de 14 ans : 7 euros)
Et
consultez le site blog « lo argenteuil »
Lisez le blog Lutte Ouvrière Argenteuil : « lo argenteuil »
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