Ne compter que sur la force collective
Cela fait des mois que les patrons de Vallourec puis
d’Ascoval mentent aux travailleurs en prétendant se préoccuper de leur sort. Et
le gouvernement fait semblant d’être choqué en prétendant qu’Altifort a
« trompé tout le monde », alors que les capitalistes repreneurs,
fonds d’investissements, fonds de pensions, etc, utilisent systématiquement les
mêmes méthodes ! Quant aux politiciens locaux de tous bords et aux
dirigeants syndicaux, ils ont désarmé les travailleurs d’Ascoval en prétendant
tous qu’ils allaient trouver une « solution industrielle » qui
pourrait contenter tout le monde et sauver les emplois.
Les capitalistes comme Vallourec prennent uniquement
leurs décisions en fonction de leurs intérêts financiers, quitte à détruire des
emplois et des régions entières, en sous-traitant le sale boulot à des
repreneurs-escrocs. Et le gouvernement est leur complice.
Les travailleurs d’Ascoval ne doivent compter que
sur leur force collective pour défendre leurs emplois et leurs salaires.
Il faut interdire les licenciements
Les
discussions entre les syndicats et le patronat sur l'assurance-chômage se sont
terminées sans conclusion. D'un côté, le patronat a refusé tout système de
bonus-malus pour les contrats courts. L'État, lui, en entendait 3,9 milliards
d'euros de diminution des allocations chômage.
C'est maintenant au gouvernement de reprendre la
main. La ministre du Travail se verrait bien imposer par décret la baisse de
allocations, mais dans le climat de contestation qui règne actuellement ce
serait jeter de l'huile sur le feu. Quant aux dirigeants des confédérations
syndicales, ils jurent de ne pas la laisser faire. On aimerait pouvoir les
croire.
Mais personne ne met en avant ce qui serait pourtant
le plus juste : l'interdiction des licenciements et la répartition du
travail entre tous, sans perte de salaire.
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