samedi 23 février 2019

Accidents du travail. Il n’y a pas de fatalité


Cela ne fera certes pas les gros titres de l’actualité, mais cela le mériterait


                                        Photo Wikipédia

Un ouvrier est mort ces jours derniers, écrasé par un pan de mur sur un chantier de Franconville dans le Val d’Oise, près du magasin Ikéa. Le même jour, un autre travailleur mourait également, enseveli dans l’effondrement d’un tunnel ferroviaire en réfection des Alpes-de-Haute-Provence.
         Ce genre d’informations ne fait jamais les gros titres de l’actualité des grands médias. Le lendemain, si elles ont fait la veille l’objet d’une brève, elles sont bien vite oubliées.
         Chaque année, dans le pays, ce sont des centaines de travailleurs qui perdent ainsi leur vie au travail.
         C’est un aspect de la condition ouvrière, même dans les pays les plus riches, même là où les moyens techniques, de prévention et autres, sont les plus développés.
         Perdre sa vie en allant la gagner, cela juge la société où la rentabilité et le profit sont rois.

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